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Lundi (01/11/04)

La suite de ce joueb est à l'adresse suivante :

Http://songe.joueb.com/

 

Bien à vous

Songe

Prose de Songe, a 19:30 dans la rubrique "Premiers Pas".
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Dimanche (31/10/04)
Entretien de blog ...

 

Prose de Songe, a 22:45 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Lundi (23/08/04)
Interprétations ...

 

Je viens de me rendre compte comme on est prompt au jugement général, comme on est prompt à poser son interprétation en traduction des mots d'autrui.

On se permet, je me permets des déductions à parti de préjugés ou jugements hâtifs absolument irrespectueux de l'intégrité d'autrui.

La franchise n'a pas n'importe quel prix, elle vaut son pesant d'or lorsqu'elle est raffinée et attentive à ce qu'elle ignore : la franchise s'appuie sur un jugement et pour peu qu'il soit hâtif ou a priori, celle-ci sera intolérante ...

Je crois qu'il y a un réel travail d'attention à fournir pour rendre à la franchise sa vertu plutôt que d'en faire l'instrument mal affûté d'un travail bâclé dont le résultat final ne sera qu'un immense gâchis ...

Rentré chez moi j'écrirais un long article à ce propos ...

 

Prose de Songe, a 10:49 dans la rubrique "Brêves ...".
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Vendredi (20/08/04)
...

 

Prose de Songe, a 19:42 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Jeudi (19/08/04)
Renaître ou ne pas être ...

 

Inlassablement j'écris et parfois, comme hier, j'efface parce que je n'ai pas envie de laisser de tels mots derrière moi alors que je déplore de tant les lire autour de moi ...

Hier j'ai senti cette tension interne extrême, cette subtile frontière etre le supportable et l'insoutenable sur laquelle vient se percher l'esprit dans mes heures les plus incertaines. Cette effrayante plongée dans le vide durant plusieurs heures d'auto-agression mentale. J'ai senti mon monde se vider, cette pulsion de mort qui déchire l'âme comme un vulgaire papier administratif, comme si soudain l'existence paraissait aussi absurde que cet ensemble de règles et alinéas ordonnés, paramétrés ...

Ce moment où je serais prêt à tout détruire de ce que j'ai construit pour jouir de l'énivrante sensation de liberté qui m'habitait au matin où j'ai quitté mes études, mes amis, ma famille avec rien d'autre sur moi que cette euphorie qui m'enveloppe lorsque je sens que j'appartiens à nouveau pleinement à la nature, que je me suis défait une fois encore de tout lien social.

Certains que j'ai laissé sur le bord de mon sentier et qui recroisent un beau matin ma route me demandent alors "pourquoi ?" Et je ne peux que ressentir la culpabilité de celui qui un matin n'aura pas supporté davantage cette oppression d'une nécessaire concession d'indépendance pour prétendre à une appartenance sociale. Il n'y a pas de réponse, je ne peux pas expliquer ce saut de l'ange qui me défait d'une image patiemment aménagée et d'une fonction sociale ...

Vivre est un attentat constant contre soi-même quand on est assoiffé de liberté, alors on emploie toutes ses pensées à désamorcer la bombe qui menace de fragmenter et endommager à tout jamais cette architecture interne, cet édifice mental qui ne se fonde que sur lui-même. J'emploie mon esprit à constamment me protéger de cette ruine qui menace l'empire de mes pensées, à construire inlassablement des annexes à ma vision du monde comme je ferais ajout de décrets pour rendre viable les lois qui régissent mon monde; je me justifie inlassablement, conscient que si je ne le fais pas je perds pied et en quelques heures je me retrouve aussi nu que l'homme qui a déjà le doigt sur la détente et répertorie chaque infime trace d'espoir qui pourrait retenir l'acte final.

Hier si je n'avais pas eu cette bouée de secours de mes amis pour mes pensées naufragées, je crois que j'aurais encore pressé une touche reset avec la probabilité qu'une erreur fatale en aurait découlé. Aurais-je attenté à mon écriture ? Aurais-je attenté à mon besoin d'écrire ici en m'en interdisant l'accès ? Aurais-je envoyé un de ces mails qu'on se maudit chaque jour qui suit d'avoir laissé échapper dans un moment de vide absolu ?

Je me serais bien évidemment rattrapé, je me rattrape toujours, mais trop tard, quand l'irréparable aurait été commis sans retour possible ...

On s'inquiète pour moi, ceux qui écoutent et ressentent mon écriture plus qu'ils ne la lisent ont perçu cette dégringolade du sens. Mais ce matin je vais bien, je sais qu'il me faut toujours passer par cet abîme de néant pour trouver la petite, l'infime graine de sens niché dans l'infinitude de l'espace et du temps.

Le sens de l'existence est comme un interrupteur qui demeure toujours à deux doigts de notre conscience, alternativement on et off. La plupart du temps il oscille entre les deux positions mais parfois le dépit, la fatigue et l'accumulation exercent une pression décisive vers le blackout. Le tout c'est de savoir trouver la petite allumette qui rétablira une fragile et minuscul flamme dans toute cette purée de pois, je crois que c'est là la chose la plus angoissante qui soit : ce moment où les doigts tatônnent dans le noir puis deséspèrent peu à peu de trouver la lumière salvatrice, où tous les monstres tapis à l'ombre de nos pensées viennent soudain nous encercler et de leurs mans unies presser notre coeur jusqu'à le faire rompre.

Hier j'ai eu l'esprit d'effacer ces mots assassins qui me liaient les mains dans le dos et posaient ma tête sur le billot; des mots qui niaient trop ce que je suis et souhaite continuer d'être pour que je les laisse triompher de moi comme un mauvais diable qui me raillerait avec cette petite rengaine assassine "tu vois l'enfer est bien sur terre, il n'y a au mieux que le purgatoire comme issue". Trop facile comme raisonnement, ça ressemble à un syllogisme : tu as du mal à vivre, c'est sans doute que tu es voué à dépérir.

C'est une surveillance constante qu'il nous faut exercer sur nous-même pour ne pas se laisser aller à la facilité de faire de notre vie un de ces drames antiques où on s'invente un rôle, des répliques et une fin là où tout n'est que contingence; il est tellement plus simple de dire "je suis ceci  et ça me condamne et prédestinne invariablement à cela" pourtant d'un jour sur l'autre nous sommes inconstants, multiples, changeants ...

Nous ne sommes pas de ces personnages de Racine qui font des tirades à n'en plus finir sur le drame de leurs existences gravées par avance sur les tablettes de l'Olympe; fragiles embarcations posées sur l'écume, si nous décidions que notre destinée est là où nous nous laisserions porter par le courant, nous en déduirions que le rocher sur lequel la coque s'est fracassé portait le nom de fatalité, pourtant voiles, rames, gouvernail sont des instruments à portée de notre volonté pour faire le choix d'un horizon plutôt qu'un autre ...

Je crois qu'il faut simplement retirer de chaque tempête assez d'expérience pour affronter plus sereinement la suivante.  de celle-ci aussi j'ai appris certaines choses qui m'apporteront une petite certitude de plus à laquelle me raccrocher lors des prochaiens intempéries.

Je ne suis peut-être pas assez conscient de la reconnaissance que je devrais témoigner à ceux qui se sentent remis en cause par moi dans ces moments de doutes où je me donne le sentiment de devenir bien ingrat et qui pourtant ont cette patience et indulgence de supporter mes va et vient, mes réactions contradictoires ...

Alors que dire ce matin sinon que bien évidemment je ne cesserais d'écrire ici, de lire ceux qui sont dans mes liens et de leur répondre ou écrire quand j'en ressens l'envie ...

Ces cris que l'on lance comme des appels au secours ne sont pas un calcul savant, ces départs qu'on ressent intimement, ce moment où on agite le mouchoir sont un réflexe affectif, c'est ce besoin qu'on a de voir l'autre nous rattraper sur la jetée et nous retenir de gagner un autre continent avec une part déchirée de nous-même, ce besoin de s'entendre dire et redire ce qu'on représente au regard de l'autre. Au final on en retire toujours un attachement plus profond pour ceux qui ont cette patience de supporter nos errances, nos lubies, nos adieux, nos mots ingrats ...

Maintenant on va tenter de remonter doucement la pente pour embrasser avec une humilité nouvelle l'horizon ...

Voilà, Joël se reconcilie avec Songe après une nouvelle dispute, advienne que pourra ...

 

Prose de Songe, a 08:44 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Mardi (17/08/04)
Puisque tu pars ...

 

 Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)...
  

J-J Goldman

Prose de Songe, a 11:51 dans la rubrique "Réflexions musicales ...".
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Lundi (16/08/04)
Sans plus ni moins ...

 

Prose de Songe, a 21:49 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Dimanche (15/08/04)
Veille ...

Discussion autour du pouvoir des mots ce soir ...

Mais il y a un pouvoir que n'ont pas les mots, c'est celui de tronquer ces émotions vives qui seules authentiques, savent si ardemment se coucher sur le support et s'y encrer profondément ...

Si ma plume ou mes touches s'écorchent c'est parce que j'aurais écorché mes sentiments sur le papier ou le clavier ...

Si mon trait ou mes caractères jubilent c'est parce que tout mon intérieur sera saisi de jubilation ...

Ce soir j'aurais envie de tendre le doigt quelques dizaines de centimètres plus bas et voir l'écran redevenir noir, le silence s'emparer à nouveau de mon espace et qu'un scotch épais vienne condamner l'accès à ce lieu ...

Monde virtuel trop inconséquent, souvent trop prévisible, trop exceptionnel, trop excessif dans les mots, trop expansif dans les sentiments, trop souvent décevant ...

Comme souvent la vie au-dehors me dira-t-on ...

Au-dehors, je mord, je griffe, je frappe, je crie, je pleure, je cours, je me démène, je lutte et mes débris sont à mes pieds; ici mes yeux sont comme des aspirateurs gloutons qui se nourrissent des ruines comme des édifices montants mais ne laissent jamais leurs part de débris entre les mains avides de tenir leurs erreurs en leur creux comme pour mieux se souvenir de leur relief la prochaine fois ...

Ce soir il n'est pas question de fatigue ni de mélancolie, simplement un constat ...

Le constat que souvent je suis déjà déçu par avance, certain de ce qui va arriver, que j'aimerais voir mes pressentiments m'apporter un heureux démenti ...

Songe, illumine nous de tes astres ...

Songe ce n'est pas une pile energizer qui va faire briller nuits et jour votre séjour, Songe aussi il n'arrive pas à boucler ses fins de mois, Songe aussi il aurait envie parfois de féminine tendresse, Songe aussi il a son blues passager, Songe aussi il n'a pas vécu une vie toute rose, Songe aussi il voit le monde hostile qui l'entoure, Songe aussi il ne trouve pas qu'il a une tête qui lui convienne, Songe aussi il n'a pas assez confiance en lui et est parfois intimidé ...

Mais ce n'est pas parce que Songe n'en dit rien qu'il n'aimerait pas que parfois on y pense, non pas qu'il l'attende mais qu'il en formule tout bas le souhait au moins ...

Mais Songe va se lever demain matin et oublier qu'il y a eu ces mots d'un soir en abordant le nouveau jour avec entrain et espoir ...

 

Et maintenant Songe va goûter son repos mérité et "rêver qu'on pourrait ..."

 

 

Prose de Songe, a 02:41 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Vendredi (13/08/04)
Pensées d'une future maman ...

Un tendre hommage de Priscille à toutes les mères du monde que je publie ici :)

Prose de entre-nous, a 11:23 dans la rubrique "Dialogues intérieurs".
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Où vas-tu ?

 

Prose de Songe, a 08:35 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Rêveries suivantes