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Introspection
--> (dédié à Julien)

Ce texte doit son existence à quelques mots de Julien (il se reconnaîtra) qui m'ont beaucoup touché et je crois que ce sont les seuls qui pouvaient m'amener à reprendre la plume le temps d'un texte. En ce qui concerne le contenu, il répond à la dernière conversation eue avec ma mère et qui résume fort bien la nécessité que je conçois aujourd'hui pour ma vie.

Je dois à ma mère d'avoir souvent le mot juste et l'émotion injuste. Le mot qui s'interroge à juste titre, l'émotion qui se retourne contre nous avec injustice, soit qu'elle nous blesse trop, soit qu'elle blesse trop autrui.

J'ai toujours eu cette lucidité crue, intransigeante qui ne m'a jamais laissé le loisir de composer des mensonges assez élaborés pour me leurrer longtemps. J'ai toujours trouvé spontanément des mots et des questions à mettre sur chaque chose, me suis vite habitué à l'idée qu'il n'y avait pas de réponses pour toutes sinon celles que je trouverais par moi-même. J'ai appris que mes émotions étaient des questions, mes mots la réponse que je leur trouvais ... mais aujourd'hui je crois encore trop souvent voir dans mes émotions des réponses, et couche celles-ci au long de lignes qui appeleront de douloureux regrets regrets par la suite. La douleur d'avoir eu un a priori et l'avoir arbitrairement exprimé, de m'être blessé ou d'avoir blessé autrui avec celui-ci. En chaque jour je suis poignardé par mes émotions, réconforté par mes mots de raison, comme une danse macabre autour de mes sentiments pris entre passion et raison. Mais c'est là la condition de mon intégrité ...

C'est le mot qui nous a toujours ménagé place honorable et l'émotion rendu cette place inadéquate à notre nature

Combien sont durs, forts et nombreux les mots de ma mère, combien dur fut son chemin de vie pris sous le feu des émotions contradictoires. Elle a su conserver son intégrité au prix de son bonheur, parce qu'à chacun de ses rêves concédés elle a su assumer dans la souffrance et la désillusion les conséquences de son choix; et je sais que cette intégrité la conduira, le dernier de ses rêves concédés, à sereinement s'ôter la vie un beau matin où la douleur ne sera pas plus forte, où le monde ne sera pas plus agîté et où je ne comprendrais et n'accepterais pas moins sa décision qu'aujourd'hui. Ce jour-là j'essaierais d'avoir l'émotion et le mot justes et pour mon père et pour mon frère, pour ne pas finir un beau jour sur le toit d'un immeuble, à un pas de réaliser mon intégrité, à défaut de la vie souhaitée, moi aussi.  

On m'a répété à plusieurs reprises de me protéger mais le paradoxe est que le seul contre lequel il faillle me protéger c'est moi-même et je pourrais aller aussi loin que je le souhaite, m'isoler autant que je le voudrais, couper tous les ponts que j'en ressens le besoin, je me retrouverais toujours en face à face, ne pourrais jamais m'esquiver.

Je n'ai pas besoin de me protéger d'autrui directement ... parce que je crains bien moins les pierres qu'il me lance que les silences qu'il m'adresse; parce que je crains bien moins de comprendre sa haine et sa colère que de subir son mutisme, de connaître l'incompréhension et l'incertitude en ce qui le concerne. J'ai moins souffert des quolibets et agressions de cours d'école que de la solitude imposée par les silences des autres. Moins souffert des mots d'insultes que du défaut de mots d'amour. Où que j'aille, si c'est loin des autres, c'est ma solitude que je trouverais avec moi-même pour seul et éternel interlocuteur. Et c'est là l'interlocuteur qui sait me faire le plus de tort par son absence d'objectivité ... toujours je demanderais qu'on ne m'épargnes surtout pas la moindre souffrance car alors mon imagination sera impitoyable et cruelle envers moi-même. Ne cachez pas vos pleurs derrière des sourires, vos reproches derrière des silences car c'est quelque chose que je sens intuitivement et douloureusement.

J'ai une conscience qui ne se satisfera jamais du confort illusoire d'une vie de couple ou de famille, j'ai une conscience qui me portera toujours à flirter avec la solitude alors que j'éprouve l'insatiable besoin d'explorer la nature humaine, de m'impliquer dans ce monde.

Quoi que l'on me dise ou me promette, je sais que ma conscience ne sera jamais à l'abri dans une sécurité matérielle, qu'elle le sera rarement dans une sécurité affective, qu'elle sera principalement dans une sécurité intellectuelle. La remise en cause complète et constante et du monde qui m'entoure, et de moi-même et des autres est la condition essentielle de mon objectivité et m'amènera souvent à prendre des distances avec chaque chose qui se dit acquise, le temps nécessaire pour l'attester. Cette distance me condamne à connaître souvent le sentiment de solitude, au nom d'une indépendance qu'il m'importe de préserver; je ne conçois le partage matériel, affectif et intellectuel à la fois qu'avec la personne qui partagera ma conscience ... toutes les autres ne partageront certainement qu'un ou deux des trois durant un temps limité. Je ne fermerais jamais ma vie à autrui mais j'ai peur que la vie ne se ferme d'elle même une porte entre nous si ce ne sont nos deux mains qui la maintiennent ouverte.

J'ai une sensibilité qui ne conçoit pas de se durcir pour se protéger d'elle-même et de ses espoirs, qui préfèrera toujours souffrir intensément à un moment donné plutôt que de porter le deséspoir et l'amertume sur des mois, des années ...

J'oppose souvent passion et raison mais je sais qu'elles sont intimement mariées en moi, que ma raison appelera toujours de ses souhaits la résurgence de la passion pour lui donner vitalité et force, que la passion ne s'affranchira jamais d'une raison qui lui donne par avance les issues possibles et le tracé probable de l'avenir.  Je ne conçois pas de me protéger des souffrances aigues de la passion en devant un être froid et rationnel qui démonte de peur de ne savoir construire, de peur de n'en sortir que détruit. Je ne laisserais jamais non plus la passion avoir autorité sur ma vie, tourmenter chacun de mes jours dans une dépression de plusieurs mois ou années ... je tiens bien trop à disposer de chaque jour à venir pour construire la vie que je souhaite.

J'ai une volonté prise dans un dilemne entre l'incertitude de l'attente et l'arbitraire de l'action

Je suis constament tiraillé par la question de savoir si, au nom de la vie que je souhaite, il y a plus grande sagesse à adopter une philosophie de la patience qui voudrait que chaque chose vienne à qui sait l'attendre, ou a tout mettre en oeuvre dans l'instant et sans concessions pour parvenir à son objectif ? Je crois qu'il y a un compromis entre risquer de passer à côté des choses en ne se pressant pas assez ou les négliger en se pressant trop. Je suis conscient d'une phase transitoire de ma vie qui appelle de ses souhaits et des décisions rapides et des projets à long terme: l'harmonisation des deux appelle, je pense, mon équilibre propre avant tout. Comment être juste dans les choix de sa vie quand on ne sait l'être dans ceux de ses sentiments ?

(je prolongerais peut-être cette introspection par d'autres points qui me semblent essentiels et qui ne me viennent pas spontanément sur le moment)

Prose de Songe, le Dimanche 4 Janvier 2004, 19:46 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Commentaires :

Abyssia
05-01-04 à 19:58

Cher Songe,

Peut-être vais-je essayer d'être subtile, pour une fois. Parce que tu as su me remonter le moral, une certaine nuit blanche, et parce que je voudrais essayer de te rendre la monnaie de ta pièce, même si je doute de trouver les mots justes aussi bien que toi...

Qui n'essaie rien n'a rien. Je vais donc de ce clique essayer...

J'ai appris que mes émotions étaient des questions, mes mots la réponse que je leur trouvais ... mais aujourd'hui je crois encore trop souvent voir dans mes émotions des réponses, et couche celles-ci au long de lignes qui appeleront de douloureux regrets regrets par la suite. La douleur d'avoir eu un a priori et l'avoir arbitrairement exprimé, de m'être blessé ou d'avoir blessé autrui avec celui-ci.

Il est normal d'avoir des a priori, et encore plus normal de les exprimer. Tu ne peux pas toujours tout dire, écrire, ou faire, sans te mouiller un peu, sans exprimer ce que tu ressens. Tout le monde à des à priori, des opinions personelles sur un sujet, et peu de gens ont comme toi la sensibilité, la gentillesse aussi, je dirais, de les garder au maximum pour eux, afin d'éviter de blesser quiconque.
Mais parfois, ne trouves-tu pas mieux de laisser sortir tes émotions, quitte à causer un peu de peine à quelqu'un. Il s'en remettra vite. Et toi, ne te sens tu pas mieux après avoir laché le morceau, après avoir exprimé tes émotions? Je suis certaine que si.
Et même si ce ne sont pas des réponses. Qui sur terre peut se vanter d'avoir toutes les réponses? Personne... Alors quitte à ne pas connaitre la réponse, posons au moins la question, les émotions. C'est ce que tu fais en couchant tes émotions sur le papier, tu poses des questions au lecteur...
Il n'y a aucun regret à avoir là-dessus.
Je pars du principe qu'une discussion, quelle qu'elle soit, ne peut qu'enrichir une personne par le simple fait d'y avoir participé et d'avoir ouvert son esprit à d'autres points de vue.
Dis-toi bien qu'il est impossible d'écrire, de vivre même, sans blesser personne...

Ton seul ennemi, le seul contre lequel il faille te protéger, c'est toi-même, dis-tu
Dans ce cas, si tu as besoin d'une amie pour les longues nuits de solitude, penses à moi qui ait le sommeil difficile, je serais là si tu as un jour besoin de parler... Bien que je ne veuille pas forcer l'une des portes de ton jardin secret

Bisous

Abyssia

 


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Songe
06-01-04 à 14:04

Re:

Chère Abyssia,

 

Je pense qu'il y a d'autres langages à la subtilité que celui du mot et d'autres sources à celle-ci que la pensée; et ces mots-ci en plus de n'absolument pas manquer de subtilité disent celle et de ta perception et de la sensibilité qui la conditionne ...

Je ne pense pas non plus qu'il y ait de mot juste dans l'absolu, il y a le mot qui offre de sa présence parce qu'il lui semble juste de le faire et la personne qui le reçoit et ressens ou non sa justesse en ce qui la concerne. C'est biensûr une vision toute personnelle des choses dont tu ne ressentiras pas nécessairement la justesse pour ce qui te concerne ...

L'essentiel pour moi est l'intention et le contenu de ces mots et non le jugement de valeur qu'on pourrait porter sur eux ... parce qu'ils s'ouvrent une voie vers mes mots et par conséquent vers moi; l'échange des mots est une richesse que je ne remettrais jamais en cause parce que c'est lui qui a forgé pour beaucoup ma personnalité et ma vision des choses. En bref : j'ai vraiment beaucoup de plaisir à voir ta réponse :o)

Tu dis qu'il est normal d'avoir des a priori et encore plus de les exprimer ... mais peut-être est-ce justement cette normalité qui me déplaît parce que je la sens vicieuse et que je sais comme il est précieux de les garder pour soi au nom de tous ceux qui ont des conséquences désastreuses dans les relations humaines en chaque jour. Il est certain qu'il serait prétentieux de penser que je ne puisse pas en avoir mais je tiens à garder pour moi ceux que j'ai parce que des certitudes arbitraires qui me feront souffrir lorsqu'elles se révèleront infondées et même injustes et pour moi et pour l'autre. Je ne peux laisser sortir que ces émotions, ces a priori vis à vis des gens dont je sais qu'ils sauront leur répondre comme il se doit: en les appuyant s'ils sont justifiés, en les désamorçant s'ils sont erronés. Ces gens-là sont mes amis ... or ici je ne considère pas tout un chacun comme mon ami : l'ami de mon ami n'est pas mon ami nil'ennemi de mon ennemi d'ailleurs (pour peu que je considère qui que ce soit comme un ennemi : n'est ennemi que celui qui s'en prend à ma liberté, à mon indépendance ou à celle de mes amis). Je ne me sens mieux qu'après m'être confié à un ami et lui à moi, et sûrement pas quand j'ai inconséquement libéré ce qui gisait en moi sans regarder à ce et ceux que ça impliquait. Je préfère cent fois bouffer en moi-même que libérer un flot dévastateur sous le coup d'une émotion trop vive ... c'est effectivement bien plus de douleur qu'il n'en faudrait mais c'est aussi l'assurance de ne pas avoir agi en mal de quelque façon que ce soit sinon vis à vis de soi. Et je m'acomode plutôt bien de la culpabilité envers moi-même, chose que je ne fais avec autrui ... 

Tu dis vrai en disant qu'il n'y a pas de réponse dans l'absolu ... il n'y a que celles que l'on trouve par soi-même et qui elles-même sont soumises à évolution. Mais si je reconnais effectivement l'importance de poser les questions, je ne suis pas convaincu que l'émotion nous amène souvent à nous poser les bonnes, celles qui toucheront le fond plutôt qu'à se préoccuper au-delà de toute raison de la forme ...

Je crois que la discussion est quelque chose qui naît lorsque l'émotion s'appaise, que l'échange a lieu quand les mots prennent la place de cette tension qui vibre dans l'air quand c'est l'esprit qui reprend le droit d'expression au corps. Le corps ne connaît que le langage de l'instant, de l'instinct alors que la raison sait rassembler les mots d'hier, les mots de demain pour bâtir le discours d'aujourd'hui. La richesse de la discussion provient de ce qu'on partage hier et demain  dans les paroles échangées.

Il est effectivement impossible de vivre tel que tu le dis mais que serait l'idéal s'il ne se fondait pas sur la croyance en une réalisation de beaucoup d'impossibles :o) ?

Savoir qu'à mes nuits et mes errances nocturnes veille une amie me met du baume au coeur, car se sont justement ces quelques mots qui de leur chaleureuse présence m'assurent d'une amitié qui je l'espère ouvrira quelques portes d'elle-même sans qu'il ne faille penser à les forcer ...

Bisous

Songe


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babao
05-01-04 à 23:18

Ami Songe,

Ne plonge pas trop profond dans ton introspection.
Elle mène à des méandres qui nous perdent.
Car au fond de toi, tu trouveras un miroir.
Qui te fera sans fin aller de raison en passion, de passion en raison.
Réserve à tes amis la raison qui les réconfortera.
Réserve toi la passion qui te surprendra.

L'erreur est humaine. A trop l'éviter, on s'y perd.
Et soudain elle nous surprend, nous prend à défaut.
Plus douloureuse que jamais.
Personnelle, prisonnière de cette carapace qu'on croyait nous protéger.
Elle reste elle ravage elle hurle, silencieuse.
Elle nous isole encore, souffrance qu'on ne partage pas.

La raison nous fait raisonneur,
Créatrice d'explications.
Elle nous laisse aux tréfonds de notre être,
Et n'autorise que le paraître,
Et le doute en nous même
De nos motivations.


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Songe
06-01-04 à 14:42

Re:

Cher Babao,

 

Mon introspection prend le regard des autres pour regarder en lui, elle est de celles qui ne cherchent pas des remèdes par la raison mais rétablissent la sérénité par un regard attentif sur l'intérieur comme sur l'extérieur ...

Une introspection pour m'assurer des valeurs intérieures afin d'estimer justement celles de l'extérieur ...

M'assurer que passion ne s'est pas divorcée de raison, que raison ne cherche n'a pas fait mariage blanc avec passion pour vivre avec elle une relation sans amour.

Je m'assure que paraître et être savent se doser spontanément, naturellement selon les nécessités du moment, que ma raison sait se reprendre quand il s'agit de ne pas montrer la passion et que la passion sait s'offrir quelques sorties au soleil pour exprimer l'essentiel que elle seule sait nous décrire ...

Je garde à la passion le droit de commettre des erreurs, à la raison le devoir de les réparer ... mais la raison sera toujours là pour prendre les précautions nécessaires quand la passion se sera offert trop de préorgatives ...

Mon introspection m'assure que passion n'est pas refoulée, qu'elle s'est appaisée mais qu'elle est toujours présente ...

Je me sens serein et équilibré à cette heure et c'est sentiment infiment appaisant

...

Merci mon cher Babao de prévénir de ta raison la mienne et je ne peux que souhaiter qu'elle connait aussi cette mansuétude que tu me décris, à l'égard de ta passion

...

En ne doutant pas de tes motivations propres, tu m'assure que je n'ai pas à douter des miennes, ne doutons pas, soyons certains communément ...

 


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babao
07-01-04 à 01:14

Re: Re:

Cher Songe,
Continue ainsi ...
Un peu de tempérance pour lier la passion et la raison, voilà peut etre l'équilibre pour la raison!
Je te souhaite de garder cet équilibre et de continuer à aller de l'avant.
Bises

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homme-de-l-ombre
05-01-04 à 23:25

Bonsoir songe..

Sont reflet…

 

Une lueur dans beaucoup de cœur.

Songe devenu grand et sage,

Se découvre sous ses pages.

Une vision fine et digne.

Sont vécu entre les lignes,

 

Partageant ses moments de bonheur,

Et de souffrance à ses heures.

Ces écrits sont des chefs d’œuvre,

Il les soigne et nous ouvre.

Guidant sa plume pour les rêves,

 

Soufflant sur nos brumes naïves.

Ils révèlent les vérités.

Je parlerais pas de sa bonté.

Sont inspiration est jamais assouvie.

 

Derrière ces mots se cache une âme,

De sa beauté elle nous charme.

Sa chaleur nous laisse des traces,

Grâce à l’amitié on fait face.

  

 

                          homme de l’ombre

 

Merci…

 

J’aurais voulu écrire un commentaire magnifique comme tu le fait si bien mais je sais pas faire alors je tes écrit un petit poème. Je suis désolé de n’avoir pas pu répondre a tes questions ni m’aime t’aidée. Si je peux me permettre un conseil…

Il faut que tu écrives pour toi et pas pour nous, ne te censure pas. Tu nous fait partager de bon moment, ne gâche pas ton envie, ton besoin d’écrire pour d’autre. Si on s’entraidait tous comme tu le fais on serait sûrement dans un monde meilleur.

 

Je t’adore, et t’embrasse fort ! Fait de beau rêve songe !

 


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Songe
06-01-04 à 14:27

Re: Bonsoir songe..

Mon cher Julien

 

Tu es sans doute celui dont les mots sous les miens sont les plus précieux pour moi parce que je sais ce qu'ils sont à tes yeux, je sais ce que te coûtent ces phrases qui te disent qui mettent de ton sang dans ton encre, se gravent sur le papier comme, s'inscrivent sur le clavier comme s'ils le faisaient dans ta chair ...

Tu es celui qui dissipe tous mes doutes quant au désir que je pourrais avoir d'écrire encore, parce m'importe de savoir que ces mots qui me disent sont des mots qui touchent ton coeur, que ces mots que choisissent mes doigts trouvent grâce à tes yeux, qu'ils te parviennent aussi entiers que je souhaite les exprimer ...

La plus grande part de la beauté de l'écrit provient de l'émotion qui y est déposée et l'émotion que tu as mise dans ces mots que tu m'adresses me touche vraiment profondément ...

Pour ce rêve que j'ai en moi du monde meilleur que tu décris, je continuerais à écrire aussi longtemps que ma plume me dira, aussi longtemps qu'elle portera et mes rêves et les rêves de ceux qui les partagent avec moi :o) ...

Julien, si jamais tu te fuis, tu me croire que je te courrais après pour ramener l'âme généreuse et attentive que tu es à la place qui lui revient parmi nous, à nos côtés !

Je te fais de douces bises que j'espère te voir parvenir aussi pleines d'émotion que je le suis à cette heure ...

 

 


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