Ma vie
Il fait nuit, chez moi tous feux éteints, le silence ...
Beaucoup de larmes pour cette journée, celles de mon frère dans sa lettre, celle de ma mère au bout du fil, les miennes dans l'obscurité de ma soirée ...
Ce soir nombreux de ces petits détails qui font les déceptions, les frustrations, le peines, les blessures quotidiennes me paraissent bien dérisoires au regard de ces larmes, de ce sel de vie qui mord les joues de ceux qui sont ma chair, mon sang, les témoins, les acteurs et spectateurs de chaque pas de ma vie ...
Ce soir j'ai simplement eu envie de parler de moi, de me mettre à nu devant tous ceux dont j'ai écouté de longues heures durantes les mots, les maux ... par honnêteté pour ces vies qui ont partagé plusieurs mois de ma vie par leurs pensées, leurs présences ...
"En ce moment j'ai besoin que les gens m'écrivent, j'ai envie d'être entretenu ... j'ai passé ma vie à entretenir des liens des discussions, des vies, des rêves, des gens et j'ai envie d'une pause. Je veux qu'on pense à moi pour une fois, pas toujours l'inverse. C'est épuisant d'arranger tout le temps les gens, de les aider, de les faire rire, de maintenir les liens, de leur apporter un certain regard sur la vie et le monde, de se faire psy, confident, ami, prof ... mais je pense avoir toujours réussi et c'est pour ça qu'on m'apprécie, parce que je me tue pour eux. (...) Réponds moi quand tu as le temps, mais réponds-moi parce que j'ai vraiment besoin de trouver des lettres sous ma porte quand je rentre le soir ..."
Les mots de mon frère ...
Ces mots me transpercent, les larmes ont brûlé mes joues, mon coeur s'est ouvert en quelques mots et a déversé toutes ces choses refoulées sur plusieurs années ... mon petit frère, mon si cher petit frère a mal et j'ai mal pour lui ...
On me dit sans cesse "penses à toi" mais ce n'est pas dans mon sang, ce n'est pas dans ma nature, dans ma chair que de penser à moi ...
Mon père a vu son idéalisme brisé par une opposition féroce et systématique, ma mère s'est abîmée jour après jour d'avoir toujours mis son coeur entre les mains des autres, mon frère s'épuise aujourd'hui face au manque de croyance de ceux qui l'entourent ... et moi ?
Moi j'ai toujours rêvé d'un ailleurs, j'ai toujours été cet enfant solitaire des cours d'école, cet enfant timide et introverti qui essuyait les quolibets et moqueries parce que trop long à la répartie, parce que trop candide pour comprendre de suite les choses ... petit je me retirais dans notre monde de jouets à mon frère et moi ... puis j'ai grandi, je n'ai plus joué, j'ai un peu perdu de vue mon frère ... chacun sa solitude, chacun ses faux-amis ...
J'ai découvert le jeu de rôles alors que d'autres découvraient la vie, la réalité ... j'ai préservé mon innocence dans des mondes imaginaires où j'étais héros et où tout était plus beau, plus extraordinaire ... les autres allaient aux boums, les autres prenaient leurs première cuites, faisaient leurs premières expériences, moi je tuais mon premier dragon ...
Et puis la réalité m'a rappelé à elle, elle m'a tiré de mes rêveries ... apprendre la réalité pour trouver les mots qui répondent aux pleurs, aux cris, aux douleurs d'une mère qui ne trouve plus assez de sens à sa vie pour vouloir se lever au matin ... vaincre la timidité pour répondre aux agressions d'une jungle scolaire où la brebis galeuse est systématiquement caillassée avec acharnement ... et puis chercher, chercher comment retrouver l'envie alors que chaque objet autour ne suscite que l'ennui, qu'il n'y a que l'ailleurs qui prenne un sens ...
J'ai choisi la philosophie pour me donner les moyens d'organiser et structurer ma pensée, pour faire de mes mots mes armes, mes murailles, ma défense ... pour pouvoir relativiser ma solitude, ces longues heures entre quatre murs, d'errance solitaire dans un environnement urbain qui me faisait frôler des vies, des rires, des partages, des baisers dont je ne trouvais pas la porte d'entrée ... quand on est dehors, toutes les issues semblent murées par le manque de confiance en soi ... quand on a jamais appris à communiquer tout semble inaccessible, chaque geste ou mot semble maladroit ...
Je n'ai tout simplement pas appris tous ces codes discrets qu'on adopte inconsciemment et qui régissent la vie en société, parce que personne ne m'a jamais invité à les apprendre ...
Aujourd'hui je me sens viscéralement concerné par la tendance qu'ont les sociétés humaines à tendre toujours vers la loi du plus fort, celle qui oublie que bien des grandeurs furent offertes à l'histoire par des hommes malades, des hommes vulnérables, des hommes qui s'ils n'avaient bénéficié du soutient des puissants et des fortunés n'auraient pas survécu et je tiens, dans ma vie à faire ce pas vers le trésor qui parfois se cache dans une ombre recroquevillée et souffrante ... parce que j'aurais ce sentiment de faire ce pas vers moi, vers l'enfant rêveur et solitaire qui s'asseyais sur un banc et observait en silence ...
Ce n'est pas de la psychologie, c'est simplement de l'intégrité et une intuition de pleinitude ...
Et pour ce souhait j'épuiserais tous mes rêves, toutes mes forces parce que chaque jour je pense à mes parents qui avaient rêvé pouvoir rénover une maison dans un pitoresque coin de verdure et en faire la retraite de longues années de labeur, le revenu pour soulager leurs enfants et qui aujourd'hui sont éprouvés moralement et physiquement parce que leur rêve ne sera pas à cause d'une réalité qui en a décidé autrement.
Aujourd'hui mon frère et moi sommes leur petit coin de verdure dans une jungle bétonnée et nous en sommes conscients ... nous cherchons tous deux à leur dire par nos actes que leur croyance et leur honnêteté de toute une vie étaient justifiées et qu'elles peuvent être récompensées à travers nos vies ...
C'est pour ça que je ne ferais jamais de concession à ma nature avec qui ou quoi que ce soit parce que ma vie n'appartient pas qu'à moi mais aussi à un rêve de famille ...
Voilà ...
Je m'excuse de mon éloignement ... j'en ai tout simplement besoin pour avancer, pour préserver mon indépendance ...
Grosses bises à tous
Songe
Commentaires :
Re: Echo
Chère Vendredi,
Première dans mes liens, parmi les premiers à m'avoir chaleureusement accueilli sur joueb, je suis heureux de voir que tes sourires sont encore ceux que j'ai connu au premier jour, que les mots qui les accompagnent ont encore cette bonté et cette modestie si chaleureuses ...
Je ne manquerais de t'appeler et j'espère que nous pourrons bientôt boire le thé ailleurs que dans un salon virtuel :o)
Je t'embrasse
Songe
Les mots de ton frère, j'ai cru qu'ils étaient tiens. Ils pourraient l'être.
Ils m'ont touchée.
Les personnes auxquelles tu accorde un peu de toi devraient t'accorder un peu d'elle, tout simplement, en retour.
Puisque tu ne pense pas a toi par nature, peut etre est-ce aux autres de penser à toi.
Sans t'envahir, sans te restreindre. Etre là, t'épauler, te soutenir, t'embrasser, te sourire.
Ca me fait tout autant de peine que toi de voir cette dénaturation de la nature, ces rêves démolis sur le pavé de la réalité.
Ce n'est pas toi qui n'est pas fait pour la société, c'est la société qui n'est pas faite pour toi.
Continue de rêver, et continue de vivre tes rêves.
Re:
Ce sont les mots de mon frère et non les miens car ma bouche ne prononcera jamais ces mots-là, parce que si j'ai souvent dit avoir besoin de repos, je sais ne pas vouloir le prendre parce qu'il est des choses qui m'importent davantage que de délaisser mes préoccupations ... mon repos réside dans la beauté qui ressource mon être ... et tes mots le disent :o)
Hier soir quelques pommes et du nutella puis plus tard quelques mots doux au bout du fil ont séché mes larmes et redonné vigueur à ma détermination ...
Merci d'être là pour les sourires, le refuge et l'attention qui ressourcent ma nature rêveuse et me font sentir moins marginal ...
que dire ?
Re: que dire ?
Que tu te retrouves dans mes mots m'importe davantage que de savoir si tu les ressens comme je pourrais les ressentir; parce qu'il m'importe aussi de dire à ces solitudes, à ces isolements, à ces marginalités, à ces indépendances, qui fleurissent à l'ombre du béton, sur la surface dure du bitume, qu'un sentier fleuri réunit les pas des rêveurs, de ceux qui intuitivement savent qu'un autre horizon que celui qui nous cache le soleil existe. Je ne cesserais jamais de tenter d'escalader les murs qui me le cachent, de fendiller le macadam pour aérer les pousses qui aspirent à parfumer les cieux ensoleillés ... parce que c'est de ne plus croire en l'existence de ce sentier qui le fait disparaître à nos regards rêveurs. Certes le langage du coeur a bien du mal à se faire entendre mais c'est celui qu'il m'importe avant tout d'utiliser avant d'en connaître un autre. Ne doutes pas de tes mots alors que tu es assûré de tes sentiments et émotions Lueur, parce que ce ne sera jamais la forme qui primera dans ma lecture mais toujours le fond. Je te lis attetntivement et régulièrement et chez toi et chez Gribouillon et j'aime ta modestie et la richesse de ta sensibilité quand elle se dépose dans tes mots.
Comme me le dit Cc-la-vraie, continues de rêver et ne compromets jamais ton intuition ou ta sensibilité pour la facilité d'un raccourci contraire à ta nature :o)
Bonsoir songe..
Pas facile d'écouter d'encaisser.. Tu en a fait tellement pour moi que je ne sais command te remercié.. Je veut juste te dire que si tu éprouve le besoin je serais la pour te tendre la main et t'écouter.. Je saurais pas t'apprendre command aller ver les autres car la solitude je connais.. Pour tes parents tu sais rien n'est perdu et vous vous ète tellement important ne lâchez rien..
Courage songe, je t'adore et t'embrasse fort..
Re:
Mon cher Julien,
Ne sois pas triste, mes pas s'ils n'ont pas été très lumineux ne m'empêchent pas aujourd'hui de garder cette lumière au plus profond de l'âme comme un chaud soleil qui éclairera ma route demain et pour ceux que j'aime et pour tous ceux qui m'aiment ...
Pour mes parents rien n'est perdu tant que mon soleil s'efforce de demeurer au zénith et que je prends soin de celui de mon frère qui ne sait encore comment s'élancer dans les étendues célestes ...
Quant à toi mon cher Julien, ton sourire timide, ta modestie, ton attention touchante et ta générosité ont encore de beaux horizons qu'ils peuvent atteindre s'ils y voient en chaque jour à venir un soleil levant ...
Et n'oublie pas que chaque jour qui te verrais faiblir ou douter, mon mail reste à ta disposition pour m'écrire, mon blog pour t'acueillir, mon chez-moi pour t'offrir un refuge :o)
Je t'embrasse fort
Songe
Un songe inquiet pour toi
Je t’ai lu, puis relu, entre les ligne, pour essayer de mieux comprendre la situation qui est la tienne, et celle de ceux de ton sang.
Tout comme cc la vraie, pendant un moment, et encore maintenant, je ne suis pas sur encore du fait que ce paragraphe, après lequel tu précises : ‘les mots de mon frère‘, est de lui ou bien de toi. Vous semblez vous ressembler. Il s’épuise à transmettre quelque chose, à communiquer une parole. Communiquer, à se faire comprendre, à éveiller.
Tu parles aussi de l’idéalisme brisé de ton père. En quelles idées croyait il ? Brisé ? Et ta mère également, d’une bonté remarquable dont d’autres auraient profité ou du moins ne l’auraient remercié.
Ça me rappelle un peu de ma propre famille, et pas qu’un peu en fait…
Je peux te comprendre peut être dans un sens, même si pour ce que je pense percevoir de toi, ma vie semble avoir été plus facile (bien que pas tjrs facile non plus) ou du moins plus clémente qu’elle ne semble l’avoir été pour toi. J’ai été moi aussi à plusieurs moment un peu bête noire, mais j’ai su si ce n’est par la parole souvent inefficace, alors par la force occasionnellement bien que toujours mesurée, ou encore grâce à ces signes, ces règles dont tu parles, ces règles qui gèrent notre société, suivant les communautés, auxquelles je me suis plié, pour mieux me faire respecter, et croître, prendre de l’importance, pour pouvoir dominer à mon tour, et une fois assez haut, revenir à une voie plus humaine, avoir une parole au poids plus importante.
Il m’a fallu en passer par là pour me faire entendre, me faire respecter. Et à présent que je redeviens de plus en plus humain, je semble perdre de plus en plus pied par rapport à cette foutue société d’image et de consommation. Formé pour produire, pour penser, pour manipuler, pour optimiser, ingénieur, et davantage même, je me retrouve à chercher désespérément travail, même simple…
Douce … mais bien amère ironie…
J’aide également de mon possible, ou du moins, de pas mal de mon possible ceux que je croise si besoin, mais… de loin pas autant que toi pourtant, même si je me considère comme profondément altruiste dans l’ensemble. Je me suis fait souvent marcher dessus en me montrant humain, bon… tu en parles également… l’honnêteté ne paie pas ou peu. Il en est de même pour la gentillesse et l’altruisme.
Et c’est ce côté de moi qui refait sur face, et qui malheureusement, dans cette société, fait figure de faiblesse comme tu le dis dans ton article. Mais ça n’empêche que je préfère me faire marcher dessus et ‘baisser socialement’, devenir plus faible en rapport au poids social et apparent, ne serait ce que pour aider qques personnes dans le besoin, pour défendre toutes ces valeurs humaines que toi, Songe, Joël, brandit hardiment, non pas seulement en paroles apparentes, mais bien en actes. Je suis tourmenté par tout cela c’est certain, mais je vais … et je vois, choisis, puis vais à chaque fois au gré de mes choix, et à la force de ceux qui me sont imposées.
J’ai du parfois être égoïste, méchant même pour ‘’’évoluer’’’ dans cette foutue société, prendre du poids, ça m’a rongé. Aujourd’hui, je ne le puis. J’ai besoin de sincérité, d’humanité, de solidarité, d’amour, d’honnêteté : ces valeurs sont primordiales pour moi.
Mais elle sont souvent lourdes à porter si l’on veut s’élever socialement, prendre qques aises financières, ne pas gallèrer tous les jours, c certain. Mais c’est bien là le prix à payer.
Je suis moi aussi rôliste depuis plus de 14 ans, rôliste régulier. C’est un besoin, une libération même si momentanée, une place pour le rêve, non plus seul, mais à plusieurs, partagé. Un plaisir, plaisir que je répands. Le virtuel également m’a aidé, mais… je préfère l’éviter, pas assez humain. Je me suis bcp investi dans l’associatif, cet associatif non lucratif mais bel et bien humain avant tout. Ça m’a fait bcp de bien J
Tout comme toi, je ressens bcp plus de plaisir en aidant les autres, en les rendant heureux, qu’en essayant moi-même seul de me faire plaisir. Je ne fume pas, en me drogues pas, ne bois pas particulièrement non plus. Tout comme Toi, on m’a souvent dit d’être un peu égoïste, de penser à moi. J’ai fini par le devenir, un peu, oui, je l’admets, c’est certain. La très grande majorité des personnes dans mon entourage le sont. Je ressens davantage de plaisirs personnels qu’avant, et non forcément en passant par d’autres personnes. Mais je reste humain. Altruiste, car nous sommes trop peu à l’être, et je ne voudrais pas sombrer dans cette masse consommée, consommant et consommable de plaisir en boite, même si boîte de présentation alléchante.
Cet égo¨sme, certes modérément, pourquoi ? parce que je vis, je veux vivre, j’ai le droit à cette vie, au bonheur, au plaisir.
TOUT CELA POUR M’AMENER A TE DIRE QUE TOI AUSSI TU AS LE DROIT A SE PLAISIR. PENSE A TOI SONGE !!
Les autres ne le feront pas toujours forcément. Car s’il est une chose que l’on peut dire de notre monde, c’est qu’il est bien souvent loin d’être juste (doux euphémisme…) et fonction du mérite réel au sens moral du terme, mais bien davantage de l’apparence. Ceci s’explique. J’en parle dans un de mes articles en particulier.
Comme toi, j’ai aussi choisi la philosophie, mais pas que, j’essaie de me diversifier aux possibles dans mes moyens de pensées, mes passions, pour passer outre tout ce qui me met à mal, toute cette inconscience. Car à esprit réellement éveillé…
Eveillés, éveillé, tu es éveillé.
Je te l’ai déjà dit, j’ai beaucoup de respect pour Toi, j’apprécie beaucoup l’aide que tu apportes, ton esprit, tes valeurs. Ne change pas, nous sommes là pour t’épauler tout comme tu le fus pour nous.
Je suis de passage à Paris le Week End du 21. C’est avec grand plaisir que je te rencontrerais.
A bientôt J
On pourrait par exemple s’organiser un jeu de rôle, une ballade pensante dans Paris, de soir ou de journée.
Hylst / Geoffroy
Re: Un songe inquiet pour toi
Cher Geoffroy,
C'est un plaisir touchant que de lire tous ces mots que tu m'adresses avec sincérité, humanité, solidarité et honnêteté (pour reprendre tes propres mots).
Ces mots sont bien de mon frère et il est vrai que nous sommes très proches l'un de l'autre, liés dans nos vision des choses et du monde ...
En ce qui concerne mon père et ma mère, peut-être t'en parlerais-je lorsque nous serons face à face parce que ce ne sont pas des mots écris qu'il me faudrait pour te les décrire mais ceux qui habitent mes paroles, mes gestes et mes regards ...
Je n'ai jamais souhaité me plier à ces fameuses règles de société car j'ai toujours eu cette intuition que cela ne me mènerait qu'à me compromettre et à fermer l'horizon des possibilités que je veux conserver pour l'idéal que ma vie aspire à suivre. Mon éducation, mes parents m'ont donné des valeurs dont la principale est l'indépendance d'esprit et je ne la sacrifierais jamais à un formatage aussi utile cela pourrait-il paraître pour venir en aide à ceux que je chéris; il est des limites à ce que l'amour peut concéder je crois et les miennes, même si elles sont flexibles, ont des structures et répondent à des principes bien précis.
Si souvent j'aimerais pouvoir faire un pas de plus vers autrui, aujourd'hui je m'en abstiens souvent au nom de l'importance bien plus grande que prendra ce pas lorsqu'il se sera enrichi de mon expérience, et sera accompagné de mon indépendance ...
Les valeurs auxquelles tu tiens sont aussi celles qui m'importent mais mon désir n'est aucunement de m'élever socialement ni même nécessairement de bénéficier d'une aisance financière plus grande que celle qui suffit à mes besoins immédiats où aux moyens que nécessitent mes entreprises dans le sens de l'objectif que je me suis fixé.
En ce qui concerne le jeu de rôles il m'a également beaucoup apporté (cf articles sur le jeu et l'imaginaire) mais aujourd'hui je n'ai plus ce temps pour jouer même si une partie occasionnelle me replonge dans moults bons souvenirs ...
Tu me dis de penser à moi mais si à chaque fois que j'avais pensé un peu à moi lorsque je pensais à autrui, j'aurais eu une petite part de négligence qu'il m'importe par dessus-tout déviter. Alors plutôt que d'être négligent je préfère prendre un peu de distance pour concentrer mes efforts sur quelques objectifs précis et ciblés qui me permettront d'offrir toute mon attention par la suite et d'y puiser ce plaisir qui m'importe : celui que je partage avec ceux qui me sont chers ... et ceux qui me sont chers sont ces âmes généreuses et douces qui souffrent souvent des affres d'un monde qui ne saurait être juste mais où ceux qui en ont la volonté et la force peuvent pourvoir à rééquilibrer un peu la balance.
L'éveil que m'offre la philosophie est fardeau et présent parce qu'il me fait voir clair dans les eaux boueuses et qu'il me fait trouver source pure pour dériver une eau saine dans le cours pollué ... la source n'en est pas moins pure si on y veille et les eaux du cours pollué trouvent un peu plus de clarté même s'il faut pour ça charier lourdement toutes les boues qui tentent d'obturer la source.
Merci beaucoup pour ces mots qui problémtisent les miens et m'offrent un échange intéressant que j'espère poursuivre au 21 si tu viens, que ce soit en hors-jeu ou en plaisante promenade à travers la ville des lumières.
A très bientôt et merci :o) !
Songe
Re: Re: Un songe inquiet pour toi
C'est aussi mon cas Songe, je pense aussi que l'on est déjà contraint à tant de choses, qu'il fauit parfois savoir donner des exceptiions aux règles que l'on s'établis, hitoire de gouter à ce que celà serait autrement et soit raffermir nos règles, soit les améliorer suivant notre jugement.
Au plaisir Songe :)
Re: Re: Re: Un songe inquiet pour toi
Le raisonnement me semble tout à fait sage et je le conçois fort bien mais pour ma part je ne ressens pas ce besoin de goûter au mieux pour juger de la valeur du bien ... les choses se présenteront telles qu'elles se présenteront en fonction des choix que j'aurais fait et des conséquences qu'ils entraîneront ... je jugerais alors de ma satisfaction ou non au regard de mes besoins du moment ou à venir et réviserais mes attentes et mes projets en fonction :o)
Au plaisir oui :o) !
Ma vie, ta vie !
Bonjour Songe
Ta vie a été un peu la mienne aussi et je ne vais pas m'étendre. J'ai passé tous ces caps difficiles et je me sens mieux de l'autre côté.
Sache que tu as le droit et le devoir pour ceux qui t'aiment, de vivre intensément ta vie pour qu'ils en ressentent les effets.
Au vue de tout ce que tu as écrit et philosophé sur ton Joueb et ailleurs, tu ne peux de laisser dominer par des sentiments humains et naturels. Le contrôle des émotions est le pouvoir de soi, mais ça demande du temps et beaucoup de sacrifices perso.
Rassure-toi aussi, on passe tous par des hauts et des bas, mais il faut garder assez de force pour rebondir et ne pas rester dans le creux à se morfondre car on ignore totalement le monde extérieur dont on a besoin malgré tout.
Seul ta force personnelle redonnera courage à ton entourage et aussi le goût à la vie pour celles et ceux qui en ont besoin.
Il y a toujours un rayon de soleil quelque part, sache en tirer profit!
Pierre des îles
Re: Ma vie, ta vie !
Bonjour Pierre Des Iles,
Voilà déjà plusieurs fois que tes mots touchent à l'essentiel de mon sentiment et de mes relations à ceux qui me sont chers ...
Le contrôle que tu décris est mon intime conviction depuis maintenant quelques temps déjà et j'essaie de m'y tenir autant que faire se peut car, comme tu le dis, c'est chose essentielle pour ceux que j'aime et qui m'aiment.
Je garde le soleil en moi pour toujours pouvoir y cueillir un rayon en chaque lendemain d'un soir qui m'aurait vu faiblir ou souffrir ... parce que je souhaite pour ma vie une intensité qui me demanderont beaucoup de volonté, de détermination, de certitude demain ...
Et même lorsque mon soleil voit des nuages le voiler, tu as vu qu'il y a non loin de moi des soleils radieux qui m'offrent leur chaleur et éclairent mes ombres ...
Merci ... et n'hésites pas à visiter ma demeure, il n'y est rien qui soit trop secret pour que tu y déposes tes regards attentifs et attentionnés :o)
Songe
Simplement pour te dire encore une fois, qu'il n'est pas un jour sans que l'Ephémère ne se pose sur ta paume, qu'elle est là et qu'elle le sera autant de fois que nos Songes se croiseront...
On t'aime fort, moi la premiere :)
Re:
Ma douce Sarah,
C'est de savoir l'Ephémère délicatement lovée sur elle-même dans le creux de ma paume qui m'offre souvent un rayon de soleil quand l'orage gronde ... et dans ces moments-là je ramène doucement ma main à mon coeur, je ferme les yeux et je sens ta présence qui m'apaise et restaure mes sourires ...
Je t'aime fort aussi mon Ephémère et ça m'est un sentiment précieux ...
Re:
Il est des mots qui en disent plus par leur rareté et leur modestie qu'ils ne le sauraient par leur densité, les tiens sont de ceux qui par leur présence discrète dessinent un sourire silencieux ...
Merci ;o) ...
Bisous Teïdy Lou
Mon Songe,
Comme Hylst, j'ai lu, et relu...
J'ai essayé de lire entre les lignes, mais qu'aurais-je pu y trouver de plus alors que tout est déjà si bien dit...
Je pense que j'y cherchais un sourire, qui aurait pu me rassurer, me dire que malgré tout, tu tiens bon...
Je sais que tu tiens bon, parce que les songes ne s'effondrent jamais. Ils s'évaporent, se font discret, parfois, au petit matin, mais reviennent toujours nous animer l'esprit de quelques pensées...
Je n'avais pas aussi bien dormi que la nuit passé, et ce depuis des mois. Notre conversation d'hier soir n'y est sans doutes pas étrangère... J'ai beaucoup apprécié... la légèreté dans tes propos, l'humour, les rires...
Toi qui aimes "mistral gagnant", tu devrais comprendre... si je te dis, que j'aime entendre ton rire, qui lézarde les murs, qui sait surtout guérir mes blessures. Curieusement, depuis hier soir, quand je pense à toi, c'est cette phrase qui revient... en alternance avec l'image d'une poule, mais ça c'est une autre histoire ;o)
Mon songe, sache que si tu as besoin de moi, à n'importe quelle heure, je serai là...
Mon portable n'est que très rarement éteint, et toujours ouvert à tes appels...
Je t'embrasse fort...
Je pense à toi
Aby...
Re:
Mon Abyssia,
Je suis ému de ce sentiment qui t'a guidé au long de mes lignes et je regrette que l'amalgame entre ma vie et la souffrance que je ressentais pour mon frère ait été inévitable dans ma façon de formuler les choses parce que je ne ressens pas de souffrance ou de regrets pour ma vie passée mais j'aimerais que mon frère ne passe pas par ces sentiments qui ont habité certains moments de ma vie parce qu'il y perdrait trop de sa belle assurance.
Pour ma part ma vie est ce songe qui m'anime et tant que durera ce songe je tiendrais la cap sur l'océan agité de la vie ...
Aujourd'hui un doux sourire avait effacé les larmes et je crois que ta présence d'hier n'y était pas étrangère ... "entendre ton rire comme on entend la mer" ... tant que tu n'entends pas la poule en concerto avec nos rires, la scène ne manque de charme ;o)
Mon Abyssia, tu es si ... enfin si ... un coeur en or, vraiment ...
Toi aussi tu sais qu'à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, que tu en ais le besoin ou l'envie, tu peux décrocher ton combiné :o)
Je t'embrasse fort aussi ...
Je pense à toi ... bonne nuit :o)
Echo
Tu es venu vers moi, avant hier, alors que j'avais les mêmes sentiments d'injustice et les mêmes frustrations. Sache que tu peux me joindre à tout moment (je laisserai les téléphones actifs).
Je t'embrasse
Vendredi