Petit air du soir ...
Jean-Jacques Goldman Pas l'indifférence |
J'accepterai la douleur D'accord aussi pour la peur Je connais les conséquences Et tant pis pour les pleurs J'accepte quoiqu'il m'en coûte Tout le pire du meilleur Je prends les larmes et les doutes Et risque tous les malheurs Refrain Tout mais pas l'indifférence Tout mais pas le temps qui meurt Et les jours qui se ressemblent Sans saveur et sans couleur Et j'apprendrai les souffrances Et j'apprendrai les brûlures Pour le miel d'une présence Le souffle d'un murmure J'apprendrai le froid des phrases J'apprendrai le chaud des mots Je jure de n'être plus sage Je promets d'être sot Refrain Je donnerai dix années pour un regard Des châteaux, des palais pour un quai de gare Un morceau d'aventure contre tous les conforts Des tas de certitudes pour désirer encore Echangerais années mortes pour un peu de vie Chercherais clé de porte pour toute folie Je prends tous les tickets pour tous les voyages Aller n'importe où mais changer de paysage Effacer ces heures absentes Et tout repeindre en couleur Toutes ces âmes qui mentent Et qui sourient comme on pleure |
Très belle chanson de Goldman n'est-ce pas ?
Tout repeindre en couleur :) !!!!
Je prend tout sauf l'indifférence ... celle-là elle m'indiffère :) !
(Mais qu'est ce qui est indifférent ???)
Prose de Songe, le Mercredi 6 Août 2003, 01:27 dans la rubrique "Réflexions musicales ...".
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Commentaires :
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)...