Psychosomatie (le 11/08/03 à 08:23)
Voilà des conditions idéales pour écrire ... comme toujours mes affres choisissent bien leur moment pour résurgir ... je trouve toujours agréable la perspective de savoir que non content d'avoir été soustrait au sommeil, je vais encore devoir subir quelques heures de douloureux spasmes stomachaux. Ca devient comme une sorte de rituel ... j'ai le plaisir de savoir qu'environ tous les deux mois, je vais perdre près d'une journée ou nuit entière à garnir de ma tripaille la cuvette des toilettes. Et comble du bonheur ! Je suis heureusement rassuré par l'explication du phénomène qu'en donne le corpus médical: "alors monsieur, tout va bien, vous n'avez rien !". Hum ... voilà un rien bien douloureux tout de même (ne croyez pas, là je profite juste d'un répit avant de ne plus pouvoir me concentrer sur autre chose que la panorama d'un fond de cuvette). Alors, vous imaginez bien que ces braves gens ne vont pas non plus me laisser avec cette impression que mon imagination en terme de masochisme est extrêmement fertile. Alors avec professionalisme, ils adoptent la procédure médicale du "cas particulier et non-identifié" qui consiste à me ranger dans le casier de la psychosomatie chronique ...
Vous savez qu'il n'y a rien de plus frustrant que de se dire que notre petit cerveau a décidé sans consultation préalable de dérégler un bon coup la machinerie ? Je vous laisse imaginer ce que le terreau fertile des pensées est capable d'édifier comme scénarios en réponse à l'inexplicable. Une chose est certaine, vous ferez le bonheur de tous les psychologues amateurs de votre entourage qui iraient, je suis sûr, jusqu'à suggérer un cycle menstruel de la part de féminité inavouée qui serait abritée par mon subconscient. Enfin bon le genre de trucs qui ne font pas avancer d'un pouce ... j'iamgine mal me prendre un ptit stage de mysoginie pour aller exorciser la bête tapie en moi.
Remarquez ! Sans vouloir faire aucun rapprochement, mes parents sont rentrés de vacances hier soir ... alors faut-il envisager de m'éloigner de mes parents tous les deux mois ? Ou bien est-ce encore le ménage faramineux auquel j'ai du me livrer qui a provoqué l'overdose psychique ? Que de spéculations totalement vaines et uniquement consacrées à l'occupation d'un temps de transition entre deux phases de douleur aigue.
D'ailleurs je sens mon estomac qui me réclame ... vous me pardonnerez mais il me reste encore quelques reliefs d'hier à régurgiter pendant quelques heures encore si je ne finis pas aux urgences comme la fois dernière :) (la loi de murphy s'était bien démerdée ce jour-là d'ailleurs: pile sur les exams ! Ce qui me vaut l'immense plaisir d'avoir mon planning de septembre d'ores et déjà bien garni).
Pensez à moi ;) !!!