Antwort
A propos des mots de Cioran :
« Je n’en suis pas au point où tu en es ! ».
Non, effectivement, tu prêtes encore aux mots un pouvoir excessif sur le cours de ta vie que je ne veux pas leur laisser quant à moi (d’où mon rapport très ambigu à la parole et l’écrit ) : je considère que les mots sont un moyen pour l’acte (qu’ils en soient les précurseurs, les initiateurs, les témoins ou l’outil) et ne doivent jamais être une fin en elle-même sous peine de mener à l’abstraction où se sont embourbé les érudits, philosophes et autres sophistes narcissiques de leur phrasé ou de leur pensée ; les mots sont une impasse, l’impasse de l’humanité ; c’est la communication pensée, la parole, qui distingue l’homme de l’animal, insinue le doute dans sa nature et l’amène à se poser inévitablement la question du sens qui l’arrache a l’instinct et le laisse démuni là où l’animal obéit au conditionnement naturel par les gènes ou la mémoire biologique (plus l’homme est instruit par les mots, plus il est dénaturé, arraché au comportement instinctif que lui a induit la nature).
On aime toujours penser que la conscience est un don (ou un fléau) qui est offert à des privilégiés qui la réchauffent contre leur sein avec un mélange orgueilleux d’amour et de haine (on est à la fois subjugué par sa propre lucidité et effrayé par les conclusions qu’elle amène) … mais je pense que la conscience est un attribut que possède l’humanité toute entière et dont l’intensité augmente avec la dénaturation : la « conscience » ou plus précisément « l’éveil critique » (c'est-à-dire le regard « pertinent » et acéré porté sur le monde environnant) n’est, à mon avis, que l’expression « intense » de l’arrachement à la nature avec la naissance du doute ; en effet, la révélation « consciente » de notre propre contingence au sein du monde nous « fige » dans notre « comportement naturel » : nous luttons contre, paralysons un instinct qui nous effraie, nous amène à la constatation de la vanité de ce qui nous entoure et de l’existence en général .
En tant « qu’être conscient » nous voudrions être quelqu’un (une entité dont nous aurions le pouvoir absolu) plus que quelque chose qui échappe à notre contrôle.
Aussi nous adoptons un comportement social qui correspond au degré d’intensité de cette conscience, centré sur le corps et l’aspect physique quand elle s’affaiblit (ce qui dénote d’une dépendance vis-à-vis de l’instinct qui nous pousse à adopter un comportement sexuel, hiérarchique et manuel que l’on retrouve dans les microsociétés animales) et sur l’esprit quand elle augmente (le corps et ses instincts sont niés et c’est le brio de l’esprit qui cette fois-ci est mis en avant avec, notamment, un constant besoin de sublimation afin de mettre l’esprit hors de portée de l’instinct d’un corps qui nous effraie et nous rend esclave de lui).
Ainsi, tout un chacun possède un minimum de conscience qui le pousse à se donner une importance, une « nécessité » dans un monde qui « fonctionnerait » sans lui. C’est pour cela que l’homme s’oppose constamment à la nature : il s’oppose à « sa » nature !
Et le « mot » est le vecteur principal de cette dénaturation par son action perversive dans les relations humaines : le « mot » humain diffère du « langage animal » par le fait qu’il n’est pas seulement l’expression du sentiment ou de l’émotion mais aussi celle d’une individualité qui veut s’affirmer à l’encontre de la nature ; le mot humain se heurte à son voisin qui a les mêmes revendications mais pour soi-même uniquement. Ainsi, chacun ne détruira pas seulement la nature qui l’entoure pour s’affirmer mais s’attaquera également à la nature de l’autre qui lui fait ombrage.
Et c’est là qu’on en vient à Cioran : « on ne retire pas sa confiance aux mots, ni on n’attente à sa sécurité sans avoir un pied dans l’abîme » ; comment puis-je seulement avoir confiance en ces mots qui chaque jour sont un attentat à ma sécurité et attachent mon pied à l’abîme qu’ils creusent dans le quotidien de la société (les mots que je dis seront autant de paroles dites qui lèseront mon prochain, menaceront ma sécurité de demain en affirmant mon identité et sont autant de paroles tues qui me seront reprochées …) ? Mais, effectivement, si je la leur retire cette confiance, que me reste-il de ma nature (ou plutôt dénaturation) humaine : là est le paradoxe : nous ne pouvons nous passer de nos poisons !
« leur néant procède du notre » ; en effet, le néant dont ils sont les ambassadeurs procède de notre propre néant, nous amène en fin de compte à la constatation de ce néant lorsqu’ils se révèlent à eux même. Et lorsqu’ils sont l’expression même du néant, ils ne sont en fin de compte que l’aveu de leur nature sous-jacente en général: des porteurs de néant …
Cependant, il est indéniable que leur néant est un voile confortable au notre jusqu’à ce qu’il se déchire et nous fait retourner à notre poussière originelle. Ils ne sont pour ainsi dire que la condition nécessaire de la vie car leur néant connu entraîne inévitablement le notre à plus ou moins courte échéance.
« ne faisant plus corps avec notre esprit, ils sont comme s’ils ne nous avaient jamais servi » ; mais n’ont-ils finalement pas contribué qu’à nous desservir lorsqu’ils se voulaient l’expression de nos « états d’âme » et à servir nos besoins lorsqu’ils ne sont que simples outils vides de sens ? Ne nous arrachent-ils pas davantage à cette nature à chaque fois qu’ils se couchent sur la papier, nous procurant l’illusion de partager notre dénaturation avec notre prochain ? Car si les mots forment l’esprit, l’affinent, ils ne le mènent en fin de compte que là où il constatera sa propre déchéance et oeuvrera consciemment ou inconsciemment contre lui-même.
« Existent-ils ? Nous concevons leur existence sans la sentir » ; Existons-nous ? Ne serait-ce pas cette question qu’il conviendrait de se poser plutôt ? Car nous ne sommes, après tout, que le produit de ces mots qui forment la substance de nos pensées … Et le prolongement de ce raisonnement nous conduit à la phrase suivante : nous concevons notre existence sans la sentir … nous ne faisons que la « ressentir » cette existence que ces mots nous donnent (et se donnent) mais la sentir, lui donner un sens, le pouvons-nous ? Non, nous sommes aveugles et sourds à notre propre existence, nous ne faisons au mieux que l’effleurer de notre intuition ; à moins que ce ne soit seulement le néant de celle-ci que nous devinions (ce pour quoi nous ne parvenions à cerner ses contours en lui donnant un sens irréfutable : l’existence n’a pas de sens en soi et ne prend au mieux que celui que nous nous évertuons à lui trouver avec nos dieux, concepts, expériences, constructions …nos idée fixes en fait).
« Quelle solitude que celle où ils nous quittent et où nous les quittons ! » ; la solitude n’est-elle pas le premier pas vers le néant ? Lorsque les mots eux même s’en vont, c’est l’existence elle-même qui perd de sa substance. Mais je ne crois pas que les mots nous quittent jamais véritablement mais que ce soyons plutôt nous qui les abandonnions éventuellement avec notre existence même: les mots perdent leur qualité de partage par la communication pour ne devenir plus que les bourreaux de notre esprit reclus et réduit à la solitude et lorsque les mots ne sont pour nous plus que le relief de la pensée, ils en viennent tôt ou tard à révéler leur nature profonde de néant et nous soustraient à l’existence ; nul être humain ne peut rester seul de façon prolongée sans perdre l’usage de l’humanité et retourner à l’instinct animal : la nature ne lui est plus disputée par ses voisins, il peut l’accepter en toute quiétude et s’y fondre sans que cela ne lui soit reproché par les envieux dénaturés.
« Nous sommes libre, il est vrai, mais nous regrettons leur despotisme » ; le regret n’est que celui du confort orgueilleux et illusoire d’être « quelqu’un » … mais ce regret en vient lui-même à se résorber en oeuvrant à la déchéance de l’esprit, rongé par la mémoire de son humanité perdue. Nous sommes libres ? Libre de nous imposer une illusion ou de la perdre avec l’existence « consciente » elle-même ? Est-ce pour se rassurer que l’on se dit libre en même temps que l’on fait l’aveu du besoin de se soumettre à un despotisme déresponsabilisant ? En effet, il nous faut toujours trouver un bouc émissaire (ici les mots) pour justifier notre cécité face à l’existence.
« Ils étaient là avec les choses ; maintenant qu’ils disparaissent, elles s’apprêtent à les suivre et s’amenuisent sous nos regards » ; seule la perception de son propre néant peut amener à une telle constatation ; le voile illusoire des mots déchiré, les noms qu’ils donnaient aux choses perdent eux même de leur substance et entraînent la notion de sens qu’ils insufflaient aux choses (un objet n’a de sens que dans le cadre de l’existence et le perd, par conséquent, lorsque c’est l’existence elle-même qui fait une impasse). « Sous nos regards », il ne faut pas croire que, parce que son propre regard se trouble, celui des autres suit le même chemin ; malheureusement, c’est parce que les gens se fient encore à leur regard qu’ils ne ressentent pas l’essentiel de l’existence, le néant de la perception, tel que le ferait un aveugle.
« Tout diminue, tout se résorbe. Où fuir, où échapper à l’infime ? La matière se ratatine, abdique ses dimensions, vide les lieux … » Tout diminue, toute l’existence se résume, se synthétise aux choses essentielles et se révèle sans les artifices ni les ambages dont elle aime se voiler habituellement (comme pour se mentir à elle-même). Et on parvient à la petite vérité cachée au fond du grenier poussiéreux de l’expérience : il n’y a pas de vérité « en soi » mais que des vérités « pour soi ». Alors on cherche à fuir ce fardeau et à s’échapper de la nasse qui se resserre et nous blesse de ses mailles de révélations ; mais il n’existe d’autre issue que l’asphyxie qui suivra la sortie des flots de l’existence. Et le monde de la matière nous quitte effectivement pour le néant de la mort ou de l’inconscience.
« Cependant notre peur se dilate, et, occupant la place, fait office d’univers » ; La peur ou la folie ? La peur est le point qui, s’il est franchi, sera de non-retour ; certains se tiennent sur cette frontière et maintiennent l’illusion avec la frénésie du mensonge (que ce soient la religion, le spiritualisme ésotérique, la science, la philosophie ou autres palliatifs à la révélation) mais d’autres font le pas et sombrent dans l’apathie, la folie, le suicide … l’abdication du pouvoir d’agir par l’adoption de la position de spectateur impuissant ou de l’auto mutilation de l’esprit par l’abolition de « l’empire des mots ».
Si Cioran en est parvenu au stade de la « conscience », de la révélation, il n’en demeure pas moins que dans son discours il maintient les ingrédients de l’illusion en voulant croire en un échappatoire malgré tout ; le cynisme est le moyen de dire « c’est foutu » en espérant le contraire au fond de soi : c’est l’intensité et l’humour du propos qui en sont les témoins !
A propos de la lettre :
Pour en revenir à ta lettre, je ne crois pas que ce soit le mot qui soit vital pour moi en ce moment (je ne l’ai que trop retourné dans tous les sens et laissé me dominer) mais l’acte qui me rapproche de mon corps et lui redonne un sens … si tu es parvenu au mot, c’est que tu effectue le chemin inverse du mien : tu es partie de l’acte pour arriver au mot et celui-ci s’enrichit de cette expérience ; moi je pars du mot pour essayer d’atteindre l’acte qui, je l’espère, profitera des mots (maux) du passé.
Que je sois moins orgueilleux ? Cela ne revient-il pas à dire : Sois moins humain ? C’est probablement la solution mais je ne tiens pas à renoncer à mon humanité dénaturée qui me fait ressentir avec intensité les choses qui m’entourent. L’orgueil a été la condition nécessaire pour sauter par-dessus mon ombre alors je ne suis pas près de me décider à l’abandonner (je suis persuadé que c’est un formidable catalyseur de volonté …).
Je pense même que si j’avais plus d’orgueil encore, les choses me seraient nettement plus faciles car incontournables …
Les pas non franchis sont plus le fait des complexes que de l’orgueil (et je ne crois pas avoir de complexes découlant de l’orgueil à moins que je sois trop orgueilleux pour en être conscient). Quant à me mettre au niveau des gens, je veux bien, mais j’aimerais que l’on se rencontre à mi-chemin et que je ne sois pas toujours le seul à faire des effort dans le sens de l’autre …
Commencer petit pour arriver au grand ? Je ne crois pas que la philo soit quelque chose de grand ! Et je trouve même que d’être passé de Nancy à Reims et de Mias à la philo est plutôt un retour aux choses raisonnables (qui n’est pas obligé de durer peut-être …).
Et je suis devenu nettement plus raisonnable dans mes pensées je crois …
Quant à ranger la chambre, je ne vois pas en quoi cela reflète en quoi que ce soit un état d’esprit péjoratif: je ne conçoit pas l’importance d’une chambre rangée, d’une vie rangée en fait ; les gens qui ont leur vie dans leurs placards sont des gens qui ordonnent leur apparence et cachent leur profondeur. Un jour ils ouvrent le placard et découvrent, rangés les uns sur les autres, les souvenirs d’une vie qui n’existe plus autre part que ficelée dans ce placard ; moi j’ai ma vie sous les yeux, qui évolue, peut-être anarchiquement mais qui évolue tout de même au contraire des gens qui ont figé leur quotidien avec des fleurs confinées dans les vases de leurs mensonges. Et que ceux qui ne supportent pas le désordre chez les autres et courent après chaque toile d’araignée, se demandent donc pourquoi ils ont ce besoin d’ordonner la vie des autres et de nier à leur propres araignées le droit d’accès à un espace que nul droit naturel autre que la prédation ne lui octroie ; or le prédateur est un animal, qu’il soit humain ou non et son comportement lui est dicté par l’instinct. Et si l’on n’est pas capable de dominer ses propres instincts, qu’on s’abstienne donc d’aller les traquer chez les autres.
La discipline est une négation de la vie et je pense que j’ai inconsciemment du mal à m’y astreindre par considération de ce que cela implique ; je trouve qu’il n’y a rien de plus aberrant que le travail : un cercle vicieux où on travaille d’abord pour savoir travailler puis on travaille pour pouvoir payer son cercueil et son psy … mais il semblerait qu’on ait pas le choix ! Alors, comme tout un chacun, je m’astreins à trouver un sens à ce que je fais afin de trouver plus tard un sens à ce que j’ai fait. Mais visiblement on en fait jamais assez : il faudrait que tout un chacun s’aligne sur celui qui travaille le plus dur dans cette société et celui qui fait le plus de concessions afin qu’on soit certain que tout un chacun est aussi opprimé, déprimé et détruit que son voisin. Et même là on me dira : mais il y a un minimum à d’efforts à fournir tout de même … le minimum que fournit celui qui me le fait remarquer ? Quelle hypocrisie et quelle mesquinerie !
Cela doit être pour cela que l’on est reconnu souvent à titre posthume : parce que l’on ne peut plus rien exiger de plus de nous et que l’on se rend compte que ce qui a été fait n’était déjà pas si mal.
Le voyage. Faisons petit ! En bref, essaie de faire comme les autres, d’être avec les autres jeunes ! Un petit effort et le tour est joué … il est étonnant qu’avec cette simplicité, cela ne me soit jamais arrivé en l’espace de 20 ans d’être « avec » les autres au lieu de « en plus » des autres. Pourquoi devrais-je me contenter, me réjouir, me satisfaire de quelque chose que toi-même tu refuses pour toi-même ? Mon orgueil me commande, en l’occurrence, de ne pas aller avec les mêmes gens que ceux qui, toute ma vie, m’ont jugé sur une coupe de cheveux ou un bafouillage inaudible ! Et mon intuition me dit que si moi-même ne m’y reconnaîtrais pas, il n’y a pas de raisons que des gens qui seraient susceptible de m’intéresser s’y trouvent …
Et je ne vois pas ce que j’irais me baigner sur une plage de Grèce pendant 15 jours alors que je pourrais aussi bien aller à Géraudot : parce que c’est uniquement ça qui les intéresse les jeunes de mon âge qui font ce genre de voyages …
En ce qui concerne le jeu de rôles, le virtuel … le jeu de rôles ne m’a jamais fait oublier le réel et je crois que c’est la seule chose qui m’y a retenu jusqu’à maintenant : le côté réel du jeu et la mise en œuvre de mes connaissances, de mes souvenirs tirés du réel dans un jeu le plus vivant possible. Et si aujourd’hui le jeu ne me suffit plus pour remplacer un réel qui me paraissait morne, je ne me considère en rien emprisonné dans celui-ci étant donné que je ne le pratique plus que très occasionnellement et plus pour le plaisir que par un besoin vital comme ça a pu être le cas auparavant.
Et si je suis retourné dans le virtuel, il ne faudrait pas oublier que c’est suite à une confrontation décevante au réel.
Enfin, je déteste qu’on me force la main : ça, ça heurte vraiment mon orgueil ; étant donné que je ne m’immisce pas dans vos vies, j’aimerais que l’on me laisse décider par moi-même.
Sinon je fais les vendanges et je prends un mi-temps durant l’année et je me paye tout tout seul et je ne vous devrais plus rien du tout. Je ne viens pas te dire sans arrêt, trouves un boulot ! tu es dépendant de papa … chacun vit comme il le choisit !!! Même si je cassais des cailloux dans un bagne, tu m’enverrais encore une lettre pour me dire que je dois penser à laver mon costume de bagnard ? J’ai payé l’auto-école de mon argent, je bosse toutes les nuits et j’aimerais bien que l’on ne vienne pas me dire que je pourrais encore dépenser quatre jours de salaire pour rater mon permis parce que je suis trop fatigué pour être attentif quant je conduis.
Sois convaincant et rebelle !!! Qui est convaincant et rebelle dans cette famille ? Moi, je n’ai pas besoin du conflit et de monter le ton pour jubiler ! Qui, de toi et papa, avez tiré quelque chose de positif du conflit ?
Je ne m’engage pas dans une usine où je sais pertinemment que je suis exploité pour ensuite y initier une révolution que n’attendent que les mesquins en tous genre pour m’être le plus désagréable possible.
Etre convaincant quant on n’est pas convaincu ? Cette société, je l’espère, n’est pas une fin pour moi mais un moyen … car même la fraude, l’exploitation, l’esclavage sont institutionnalisés par un cadre légal. C’est la société toute entière qui est pourrie alors je ne vais pas m’engager dans un processus où tous les chaînons sont rouillés et les rouages vicieux !
Ne fais pas comme … comme ceux qui sont les victimes des attentes et des exigences de leurs parents ? Alors il faudrait que tu cesses d’essayer de me forcer la main par des conseils qui ressemblent plus à une obligation voire un chantage implicite qu’à un rapport bâti sur la tolérance. Si tu veux t’engager sur la même voie que tes parents et que tu le considères comme une fatalité, libre à toi mais dans ce cas tu essuieras les premiers revers de ma « rébellion » car si je fais des concessions sur mes principes, je n’en ferais pas sur ma liberté !!!
Je suis peureux ? Je n’ai jamais pu constater que le courage était la vertu première des membres de cette famille.
Enfin, je trouve que me dire que je pourrais me faire virer alors que j’ai proposé de payer une partie du loyer d’un studio pour lequel j’ai fais moi-même la demande est des plus déplacé !
Où est ma liberté d’esprit ? Visiblement pas à la maison ! « C’est beau les principes mais ça ne nourrit pas son homme ».
Commentaires :
tu as bien changé depuis cette lettre...
et je prefere le songe de maintenant meme si ce songe la fait parti de toi ...
c'est egoiste comme penser je l'avoue mais je n'ai jamais trop apprecier les gens violents (ne serait ce que par leur mot)
et si ce songe devait revenir je ferai tout pour le renvoyer au placard
gros bisous a toi songe (pour moi aussi une soiree sans toi devient dur!)