Mars n'a pas à baiser Vénus au pied
(je répondrais au commentaires des articles précédents ce soir mais j'avais quelque chose à exprimer auparavant)
Non mars, dieu de la guerre, portant armes et bannières comme ambassadeur de sa fierté, n'a pas à plier le genoux devant Vénus pour déposer un baiser sur ses pieds ...
Non mars, auréolé du prestige des conquêtes de la vie, de celui des victoires comme celui des défaites où il fut vaillant adversaire, n'a pas à baisser la tête devant Vénus ...
Non mars, le port humble, le bras juste, héraut des guerriers de l'ancien code, de ceux qui se battent à armes égales et s'offrent une mort digne, n'a pas à supplier Vénus ...
Parce qu'à Vénus il doit venir en époux, en amant, lui rendre ses étreintes pareillement, faire échange de baisers, trouver le repos et non soulager sa conscience dans les plis de sa robe car Vénus ne trouvera jamais honneur à ce qu'on tâche sa robe du sang de l'ennemi, à ce qu'on épanche des regrets auprès d'elle ...
Mars peut s'excuser de porter les bruits de la bataille et l'odeur du sang jusqu'en la demeure de Vénus mais il n'a pas à s'excuser pour ses guerres, ses batailles car elles sont le fait d'un choix conforme à sa nature ...
En moi j'essaie de marier Mars et Vénus et de ne pas laisser le pas à l'un sur l'autre parce que l'un et l'autre ne doivent jamais vivre qu'en harmonie, dans l'équilibre ...
La lutte pour l'amour, l'amour pour la lutte ...
La volonté de lutter pour soi et pour l'autre dans l'équité
Songe
Commentaires :
bravo !!!
Ou a la limite une fois l'un, une fois l'autre ?
Car ces deux divinités nous font souffrir, pas de la même manière, mais elles le font.
Mars nous apporte une douleur physique, l'écoeurement du sang pour certains, la perte de ses proches.
Vénus nous apporte les tourments raffinés du refus, la douleur d'un amour non-réciproque, une douleur psychique.
Cependant, il faut nuancer cela.
Mars apporte la victoire, les hauts faits, les responsabilités.
Vénus apporte le sentiment d'être comblé(e), le bonheur, la simplicité exquise.
D'après moi, ils ne doivent jamais se rencontrer. Chacun dans son coin, et ainsi va la vie.