Que de beauté dans ces paroles, que de tendresse, de douceur distillée dans ces harmonies délicates que Moustaki nous offre ...
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les yeux cernés
Par les années,
Par les amours
Au jour le jour,
La bouche usée
Par les baisers,
Trop souvent mais
Trop mal donnés,
Le teint blafard
Malgré le fard,
Plus pâle qu'une
Tache de lune.
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les seins trop lourds
De trop d'amours
Ne portent pas
Le nom d'appâts,
Le corps lassé
Trop caressé,
Trop souvent mais
Trop mal aimé.
Le dos voûté
Semble porter
Les souvenirs
Qu'elle a dû fuir.
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Ne riez pas.
N'y touchez pas.
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes.
Lorsque la nuit
Nous réunit,
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son cœur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les yeux cernés
Par les années,
Par les amours
Au jour le jour,
La bouche usée
Par les baisers,
Trop souvent mais
Trop mal donnés,
Le teint blafard
Malgré le fard,
Plus pâle qu'une
Tache de lune.
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les seins trop lourds
De trop d'amours
Ne portent pas
Le nom d'appâts,
Le corps lassé
Trop caressé,
Trop souvent mais
Trop mal aimé.
Le dos voûté
Semble porter
Les souvenirs
Qu'elle a dû fuir.
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Ne riez pas.
N'y touchez pas.
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes.
Lorsque la nuit
Nous réunit,
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son cœur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure.
Parfois je me prends à penser que demain c'est là l'amour le plus doux, le plus paisible, le plus profond que je connaîtrais, dans un lit qui n'aura plus 20 ans depuis longtemps ...
Parce que les jours qui auront passé, les passions qui auront fâné m'auront appris l'amour sans exigence, pour lui-même, en délicatesse et en patience ... comme un slow de fin de soirée, lent, éperdu, abandonné à lui-même, les pas glissés l'un dans l'autre enlacés dans une harmonie sereine ... deux corps qui ont délaissé la violence dans l'étreinte pour des épousailles délicates, l'un dans l'autre comme les branches enlacées de deux rosiers sauvages domestiqués par le temps ...
Commentaires :
Amour
Ne parvenant pas vraiment à écrire ce que je ressens sur tes mots qui suivent cette chanson, j'ai écrit autre chose..chez moi... merci simplement