Les Stûpa sont la représentation symbolique et monumentale du parinirvana de Bouddha soit donc sa délivrance après la quatrième phase de méditation ... ils rassemblent les quatre éléments autour de l'axe cosmique celui qui élève le spirituel au-dessus de la contingence ...

La beauté symbolique de l'architecture réligieuse qui donne une dimension et une forme à une conception spirituelle, la nature qui s'y entremêle pour donner vie à l'édifice et enfin l'espace aérien sur lequel il se découpe et vers lequel il élance son pignon

Au IIIe et au VIe siècles les empereurs Indiens et Chinois parsemaient les routes de Stûpas pour affirmer leur pouvoir et l'autorité de Bouddha

Il est étrange de voir réunis tellement de concepts essentiels dans un édifice : d'un côté le pouvoir des hommes sur les choses matérielles, de l'autre le détachement de leur contingence dans le parinirvana par Bouddha; la connaissance représentée par les marches de la pyramide, l'élan spirituel à travers les niveaux de l'existence selon une hiérarhie cosmique à partir de la pointe qui rejoint le cosmos.

C'est étrange de voir tant de dualités se retrouver exprimées dans ce monument, comme s'il réunissait en lui toutes les questions ontologiques, métaphysiques, téléologiques, physiques ...

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Je ferme les yeux sur China Roses d'Enya

Who can tell me if we have heaven,
who can say the way it should be;
Moonlight holly, the Sappho Comet,
Angel's tears below a tree.

You talk of the break of morning
as you view the new aurora,
Cloud in crimson, the key of heaven,
one love carved in acajou.

One told me of China Roses,
One a Thousand nights and one night,
Earth's last picture, the end of evening:
hue of indigo and blue.


A new moon leads me to
woods of dreams and I follow.
A new world waits for me;
my dream, my way.

I know that if I have heaven
there is nothing to desire.
Rain and river, a world of wonder
may be paradise to me.

I see the sun.
I see the stars.

Je m'imagine là-bas, au Tibet, entre terre et ciel, réalisant l'harmonie avec le monde qui m'entoure, juché sur un stûpa ... l'humidité de la pierre, le souffle frais du vent, l'odeur de la terre, la chaleur d'un rayon timide ...

Poussant mon âme vers les cieux, l'esprit bien ancré dans la terre, simplement effleurer l'essentiel sans spiritualité, juste une introspection accordée à l'environnement ...

J'aime ces instants de pureté, ces moments où tout paraît si limpide, où le monde s'étend paisible à mes pieds, des instants qui m'apaisent et me rendent content de vivre, m'emplissent de bien-être ...

En moi il y a toujours cette paix qui m'offre un refuge en dernier lieu, toujours cette halte où je puise l'énergie du lendemain, c'est une richesse incomparable que d'avoir la nature en soi ...

I see the sun
I see the stars