Comme ces mots sont touchants
Ils me parlent car ils disent autrement ce que j'ai écrit ce matin
Si je t'avais lu avant, peut-être que mon texte ne serait qu'un lien vers le tien

Les non-dits sont beaux mais si ils habillent les mots
Les non-dits invisibles ne sont plus des non-dits, mais des non-lus
La beauté du silence rejoint la beauté de la neige
du silence de la neige.. Mais ce silence de la neige est magnifié par le craquement du pas qui brise ce silence.
Merci de cette émotion d'un instant, d'un passager des mots qui aime voyager entre tes mots et tes non-dits...souvent en silence.
 
Ps:pour le bruit du pas dans la neige, il faut demander à Addy, elle sait très bien le faire....sourires.

Cher Ami. (tu as remarqué le "grand A"...?)

Je t'écris en réaction à ce que tu as écrit. Tu m'as prouvé que même s'il est 2 heures du matin, on peut encore parvenir à être frais, et dire des choses qui sont importante à dire, même s'i l'on parle de non dits. Cependant, et au delà de toute la beautée que j'attribue à ton texte, je n'arrive pas à poser sur tes mots le mal réel que tu nous suggère. Ce n'est ni un reproche, ni autre chose, peut-être ne veux tu pas que l'on sache de quoi il retourne précisément, n'empêche que je voudrais savoir, si cela est possible.

Continue de nous écrie comme tu le fais, c'est en ce qui me concerne une partie de l'image que j'ai de toi.

Ezekiel Rosario.

Mon cher Ezekiel Rosario, Je te remercie pour ton attention et ta préoccupation concernant mes interrogations mais il est des non-dits qu'il convient pour moi de respecter vis à vis de moi-même et vis à vis des autres, pour ne pas me blesser, pour ne pas blesser autrui ... Le mal est justement de les violer et c'est là l'objet de ce texte : dire mon expiation par le silence pour un mal commis par mes mots ... Je continuerais d'écrire quand je serais sûr de me retrouver et dans mes mots et dans les émotions qu'ils décrivent ... Toutes mes amitiés Songe

J'ai bien pris note de ce que tu m'as répondu mon ami. Et finalement tu n'as peut-être pas besoin de t'expliquer davantage que tu ne l'as déjà fait. J'ai très peu de temps à moi pour developper, saches juste ceci: a trop vouloir être infaillible, jamais blessant, correct, avisé et de bon conseil, je me suis retrouvé accusé de toutes parts et partout. Ce mal qui m'a englué il y a un an, je m'y débats encore... Je ne te conseille pas cette voie, les TROP bonnes intentions crée autour de nous une bulle qui attire la confiance des gens, mais lorsque l'on fait une erreur (comme tes mots ont pus le faire et comme mes mots l'ont fait avant ce jour) les gens sont étonnés, choqués, déçus. Je ne sais pas si cela peut t'aider, je te le dis car j'ai la conviction que ce que tu vis n'est pas totalement étranger à ce que j'ai décris. 

En bref, ne perdons pas ce qui fait de nous des êtres humains, et non pas des machines: parfois nous faisons ou disons mal les choses. Il faut réagir au dessus des conséquences, et non pas regretter qu'elles soient arrivées. (si seulement je savais m'y tenir...)

En éspérant que j'aurais pu dire au moins 1 ou 2 mots qui t'orienteront vers la fin de tes préoccupations...

Ezekiel Rosario.

Mon cher Ezekiel, Tu t'es fait mon ami par l'attention que tu portes non seulement à mes mots mais à l'être que je suis derrière ceux-ci et ça m'est précieux; il m'est précieux de voir ce pas d'autrui entrer de plein pied dans ma vie parce que c'est un pas que j'avais appris à ne plus espérer; à trop penser qu'on fait tous les pas, on néglige de voir ceux que font ceux qui nous entourent et qui ne peuvent, avec tous les moyens du monde, nous démentir dans notre aveuglement. Il est des mots que je n'accepte à présent que parce que j'ai retrouvé ma sérénité, que la douleur a trouvé son remède dans ses causes (comme c'est généralement le cas). Si je ne te dis pas quel est ce mal c'est parce qu'il est des maux qui ne font que s'étendre à être avoués, qu'il est des maux auxquels ont est seul à savoir répondre car l'on ne saura entendre raison par ailleurs que par soi-même. Je connais ces failles dont tu parles, je connais et suis très lucide sur mes faiblesses et c'est ce qui m'amène à les dissimuler soigneusement sauf à ceux qui ont su ouvrir une à une les portes de mon âme alors que j'ouvrais les leurs ... ce b'est pas une question de confiance mais de sensibilité je crois : je ne confie mon mal qu'à celui qui le ressent pareillement ... je n'ouvre que les portes que je sais avoir leur équivalent chez autrui. Du moins me suis-je promis de me tenir à ce credo, en connaissance des désastreux résultats qu'a pu avoir la violation de celui-ci. Ce que tu as dis ne m'est pas étranger du tout je te le concède ... voilà mon ami qui te dit qu'à nous deux nous ouvrirons sans doute bien des portes qui nous tienent éloignés l'un de l'autre car de ces mots-ci tu ouvres celle qui donne sur mon amitié ... Tu n'as peut-être pas dis les mots qui mènent au terme de ces préoccupations (car je suis seul à véritablement pouvoir les trouver en moi) mais tu as dis ceux qui les illustrent et c'est pour moi tout aussi précieux. Songe

Merci Funambule

 

Il est des mots qu'il faut avouer à défaut de vouloir les dissimuler

Mais il y a des aveux qui ne doivent pas dépasser la remise en cause

Pour cela il convient de conserver un relatif équilibre afin de faire de ses mots des mots justes et pour soi et pour les autres. En l'absence de cet équilibre il convient de se taire jusqu'aux aveux je pense.

Ceux qui me ressentent savent lire les non-dits

Je laisse à ceux qui me connaissent le soin de juger les non-lus et trouver els non-dits qu'ils impliquent ...

Merci de cette émotion d'un passage

D'n Songe qui se plaît à glisser entre tes mots ses impressions ... souvent en silence

ps: je n'y manquerais pas ne serait-ce que pour offrir un fond sonore à mon blog ...

Dommage...
Peut-être faut-il "juste" reprendre confiance en soi et en ses propres mots, et sans trop réfléchir, les laisser glisser tout seuls. Peut-être n'ont-ils que l'importance que tu leur donnes, peut-être que l'important, ce sont les gestes, pas les mots, parce que contrairement à ce qu'on pourrait penser, les mots sont éphémères, puisque qu'on peut les recouvrir d'autre mots au fur et à mesure que l'on avance... Tes mots sont le reflet de ton émotion du moment, ils ne font pas de mal, ils ne restent pas figés, et ceux qui te lisent le savent bien, qu'on change au fur et à mesure que l'on écrit. Ils ne peuvent pas te trahir, puisque au moment où tu as besoin d'eux, ils sont là, et tant pis si la minute d'après ils ne veulent plus rien dire, tant pis, tu en écriras d'autres... les mots ne sont pas tes ennemis, ils sont ta richesse, ton essence. Ne doute pas de ce qui sort de ton coeur et de ton âme, Songe, parce que c'est toi, tout simplement. Confiance...

Chère TeidyLou, Je ressens la sagesse de ce que tu dis et je pense que l'erreur de mes mots n'est pas qu'ils s'expriment à tort et à travers quand ils souffrent mais qu'ils se montrent exclusif là où ils souhaitent rester ouverts ... qu'ils se condamnent plutôt que de condamner leur contenu, qu'ils se censurent là où ils devraient s'offrir un repentir ... je fais avec mes mots ce que j'ai trop souvent fais avec mes pas : je les nie et les suspend avant de repartir d'ailleurs plutôt que de construire au présent, en le lieu présent ... Tu as raison : c'est le geste qu'accompagne le mot qui donne toute sa valeur à celui-ci et c'est là quelque chose dont je reste intimement convaincu ... mes mots peuvent être actes mais l'essentiel n'est pas qu'ils le soient mais qu'il y ait des actes qui correspondent à mes mots : c'est à cette seule condition que je vivrais en harmonie avec ce que j'écris, que je sentirais une légitimité à ma plume ... Merci beaucoup pour ces mots attentifs, posés et sans prétention : ils m'offrent la richesse d'une vision juste exprimée en quelques mots ... il est précieux pour moi de les voir dire quelque chose que je ressens aussi intimement ... je vais les écouter ... merci ...

Reste SONGE encore avec nous ...tu as besoin de nous comme nous,nous avons besoin de toi ,de ta sagesse ...reste ...

Merci Titine, Je crois que ce que je néglige trop de considérer dans mes écrits est ce "besoin de vous" ... c'est celui-là qui me pousse à revenir encore et toujours ... et si souvent je perds ici de ma sérénité, c'est encore et seulement ici que je la retrouve, dans vos mots, vos vies, vos présences ... Je vais essayer de m'inscrire ça en grand devant le regard que je porte en avant ... vous inscrire dans ce regard et laisser ce regard continuer à trouver des mots encore et toujours, aujourd'hui comme demain ... Je reste ...

A te lire, tu sera là demain comme hier... ça ressemble un petit peu à une phrase que j'ai lu sur un blog que je suis avec attention 7 jours sur 7... la phrase était celle ci: "show must go on"... ça te dis quelquechose...? biensur que oui, c'est toi qui l'as écris. Comme tu le dis, les mots que tu déposent ici te tourmentent parfois ou te cause d'autres désagrément d'intensité diverses, et tu ajoutes que c'est ici aussi par les mots que l'on te transmet que tu retrouve la sérénité. C'est une sorte de cycle qui se répète, mais tout les cycles qui se répètent ne sont pas des cercles vicieux. Cette "répétition" nous enseigne une chose: l'amitié est un bien inestimable, et ce bien est renouvellable à l'infini...

Je vois aussi par la quantité (et la qualité) des commentaires dont tu fait l'objet que ta "notoriété" sur ce site n'est pas dûe au fait que tu ressemble à Brad Pitt, elle ne vient pas non plus du fait que tu es la star d'une équipe de basket, cette aura est la conséquence de qualités humaines indéniables et reconnues. Mes amis "Brad Pitt" m'ont arrachés l'amour de biens des filles, mes amis pros du sport m'ont prouvés maintes fois que je n'étais pas aussi performant que je le voudrais. Mais les amis que j'ai, et qui ont de grandes qualités humaines, ceux là sont encore autour de moi... ils sont au nombre de 3... et les 3 sont sur internet. Je n'en doute pas une seconde, ces trois personnes auront un rôle à jouer dans l'évolution de ma vie, elles y ont déjà un fort impact.

En bref, je suis heureux de te revoir déterminé à rester, beaucoup ont besoin de toi, et tu sais que tu as besoin de beaucoup d'entres eux... Ce n'est pas une dépendance, c'est tout simplement l'échange fondamental de la vie... C'est étrange que l'on retrouve plus ce fondement sur Joueb.com que dans notre vie quotidienne, mais ce n'est pas une raison pour loupper ça... et je crois que tu le pense aussi.

Pour ce qui est de tes problèmes qui ne peuvent nous être connus, je ne dirais plus rien que tu ne saches déjà, tu sais juste que tu trouvera toujours un echo sur ces pages...

Ezekiel Rosario.