Stop that train ...
Stop that train: I'm leavin' - today!
Stop that train: I'm leavin' - anyway!
Stop that train: I'm leavin' - anyway!
All my good life I've been a lonely man,
Teachin' my people who don't understand;
And even though I tried my best,
I still can't find no happiness.
Teachin' my people who don't understand;
And even though I tried my best,
I still can't find no happiness.
Le coeur en porte-flambeau, l'âme en oriflamme, je me dresse au long de la voie, j'attends le train ... le train vers ailleurs, le train vers ces horizons où le rêve enflamme les cieux, où la terre se fait brûlante sous mes pas passionnés, où mes mains façonnent délicatement en chaque jour la matière de ma vie et y inscrivent ces courbes qui la subliment, lui donnent cette vitalité, ce mouvement vers un demain où ma peau de pierre se fendillera pour se laisser caresser par la tendresse d'une présence ...
Mais si ce train arrêtait sa route dans une gare ? Que ses roues s'immobilisaient et se posaient sur l'acier solide des rails et que les wagons qui transportent mes élans et abritent mon errance venaient à se ranger au long du quai, y ancrer une passerelle ?
Stop that train i'm leavin' ... the past !
Now on I want to believe in a new live, in a new way, my way !!!
Ce n'est pas parce que la réalité souvent nous fuit, fuit nos espoirs et attentes qu'il nous faut la fuir à notre tour ... dans toutes ces vies qui m'entourent il y a des larmes de joie comme de douleur, de bonheur comme de tristesse, les uns perdent plus ce sel de la vie avec le flot qui s'écoule sur le grain de leur peau, les autres trouvent plus de rayons solaires auxquels confier les esquisses de leurs sourire mais les uns comme les autres sont encore là en chaque jour, vides ou débordants de vie, heureux ou malheureux ...
Ces jours où l'humanité qui se cache, qui se contrôle, se voile et ment me fait face, je m'efface ... mais lorsque des pleurs, des cris de joie proviennent d'une cachette, que les contrôles se fissurent et laissent s'épancher des flots de douleurs ou de bonheur, que sous le voile coulent des larmes mêlée de sourires ou de grimaces, que le mensonge se prend dans ses contradictions touchantes, je sens remonter en moi cette énergie qui ensoleille mes jours, me fait vibrer sur la corde de l'intensité: je retrouve l'homme dans lequel je crois, "l'homme trop humain" mais en même temps si humain :o)
Je crois que mes impressions n'ont pas besoin de mots, je préfère laisser l'azur de cette journée et le soleil qui s'y prélasse me communiquer leur beauté, aujourd'hui c'est à l'air pur que je laisse le souffle des paroles qui habitent mon être ...
Je souhaite à chacun de trouver la sérénité dans cette journée ensoleillée ...
Prose de Songe, le Jeudi 6 Novembre 2003, 12:23 dans la rubrique "Journal Fragmentaire ...".
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Commentaires :
Petite halte dans ton joueb... la vie SAYPABIEN oui mais... quand je lis des écris comme les tiens, on ne peut pas s'empecher d'y croire un peu plus. De croire que c'est tout l'inverse. De croire en les autres (a travers toi...) De croire en un sourire, un instant unique marqué pourtant de banalité.
Bref... hum... je n'ai pas la prétention de savoir ecrire comme toi, n'y de vehiculer autant de choses. Alors avec mes mots a moi, merci =)
Oui, il y a des moments remplis de douleur, qui semblent etre une agonie permanente. Il faut avoir pour secret de garder au fond du coeur tous ces autres heures, que l'on ne voit malheureusement pas passer... ou un ange nous offre la fraicheur, l'innocence de sa protection...
Gros bisous :o)
(jai une de ces facultés a faire des phrases de trois kilometres **FEAR!** :p )