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Vivre ses rêves, rêver un autre monde ...

A Barjac, à Ezekiel, à Lsr, à mon frère ...

Je leur dédie les paroles de cette chanson (Georges Moustaki - Hiroshima) pour le monde de demain celui qui habite nos coeurs, celui pour lequel nous donnerions bien de nos mots, souffririons bien des maux ...

 

Par la colombe et l'olivier,
Par la détresse du prisonnier,
Par l'enfant qui n'y est pour rien,
Peut-être viendra-t-elle demain.

Avec les mots de tous les jours,
Avec les gestes de l'amour,
Avec la peur, avec la faim,
Peut-être viendra-t-elle demain.

Par tous ceux qui sont déjà morts,
Par tous ceux qui vivent encore,
Par ceux qui voudraient vivre enfin,
Peut-être viendra-t-elle demain.

Avec les faibles, avec les forts,
Avec tous ceux qui sont d'accord,
Ne seraient-ils que quelques-uns,
Peut-être viendra-t-elle demain.

Par tous les rêves piétinés,
Par l'espérance abandonnée,
À Hiroshima, ou plus loin,
Peut-être viendra-t-elle demain,
La Paix !

La paix est un combat de tous les jours, un combat de nos valeurs, un combat de nos vies, un combat de nos coeurs contre les ombres qui le courtisent, qui aimeraient lui faire faire des concessions ...

Combien sont-ils ceux qui se sont résignés à abdiquer une conscience, combien sont-ils ceux qui espèrent tirer le maximum de bonheur tant qu'il le leur est encore accessible, combien sont-ils ceux qui baissent le regard devant les informations du monde, devant ces corps mutilés qui ne cessent d'affluer sur nos canaux, ces cris qui jaillissent dans notre salon de l'autre bout de la planète, combien sont-ils ceux qui se prennent à penser que le monde trouverait plus de paix sans eux et leurs voisins pour l'habiter, combien sont-ils ceux qui se sont résignés à voir une nature humaine courbant l'échine, combien sont-ils ceux qui chaque jour deséspèrent davantage de quitter leur solitude, combien sont-ils ceux qui saignent en silence, sans s'autoriser même la croyance, combien sont-ils ceux qui prient leur dieu avec ferveur afin qu'il revienne auréolé de lumière leur dire qu'ils ont raison de croire en lui, combien sont-ils ceux qui prennent des armes et tirent sur des cibles à défaut de savoir à qui s'en prendre, combien sont-ils à rêver de 17, de 36 et de 68, à rêver qu'un monde trop étouffé ne porte les deux mains à son col pour l'ouvrir en grand, combien sont-ils à lutter pour conserver leur amour, seul récif auquel ils accrochent encore leurs espérances, combien sont-ils ceux qui batissent des plans de carrières avec la frénésie propre à celui qui craint de trouver le néant derrière l'ennui ?

Oui, combien sont-ils à compter les jours, à additionner les échéances, les délais et les comptes à rebours pour rendre leur lendemain moins incertain ? Combien sont-ils ceux qui préfèrent fractionner leur vie en minutes, heures, semaines, mois et années pour ne pas avoir à synthétiser la vision qu'il ont de celle-ci ? Combien sont-ils à tromper le temps pour ne pas devoir penser qu'ils se sont trompés de temps, d'époque, d'existence ?

Combien sommes-nous à ne pas placer notre idéal demain mais à lutter pour lui aujourd'hui ?

On ne lutte pas contre une tyrannie qui se sert de chaque minute à sa disposition pour se construire, en rassemblant des idées tous les 10 du mois autour d'une table ...

On ne combat pas l'ignorance par des affiches ou des tracts qui restent lettres mortes ...

On ne combat pas l'inconséquence par des sanctions, des lois ou des mesures répressives ...

On ne combat pas l'indidualisme avec une réflexion solitaire, sans concessions ...

On ne combat pas au nom des autres sans savoir parler en son nom ...

 

Quand j'entends la voix de Moustaki en choeur chanter Hiroshima je pense à ces voix qui jadis se sont élevées et ont bouleversé un monde, ont secoué des peuples entiers par la seule force de leur phrasé, je pense à ces chants qui ont fait vibré bien des coeurs à l'unisson, je pense à "Talk about a révolution" de Tracy Chapman, je pense  à "The Wall" des Pink Floyd, à "Potemkine" de Jean Ferrat ... et je repense aux luttes d'une époque qui ont drainé l'énergie des foules, ont poussé des hommes à sacrifier une vie au nom d'un cri, par la seule force d'une émotion ...

Hier aux tuilleries les corps gisaient lapidés sur le pavé, les baïonnettes venaient de s'incliner devant le feu céleste que maniait une populace aussi puissante dans l'union que Jupiter brandissant ses éclairs.

Aujourd'hui à Toulouse les toits du Mirail à Toulouse ont vu le feu céleste rejaillir sur les rangs sérrés et armurés des CRS.

Hier à Guernica un idéal a servi de cobaye aux armes flambant neuves d'un fascisme montant et les murs de la petite ville de Guernica se sont moucheté de rouge et raisonnent encore aujourd'hui des cris de ceux qui avaient osé rêver ...

Aujourd'hui au Kurdhistan, les avions du Baas sont venu se payer le tribut pour la revendication d'une liberté par un peuple opprimé et aujourd'hui les enfants ne voient pas, ne respirent qu'à moitié, leurs os sont de coton, leur peau comme leur coeurs sont des plaies ouvertes ...

Hier comme aujourd'hui les idéaux se sont souvent inclinés physiquement devant le feu des armes mais vivent éternellement dans les coeurs de ceux qui trouvent du courage à penser à ces hommes qui au nom d'une pensée, d'un rêve et d'une idée se sont eux-même empalés sur les piques de l'adversité ...

Oui le destin de ceux qui luttent pour ces valeurs, qui luttent pour image d'un monde meilleur est un destin souvent tragique, ingrat et qui ne trouve que peu reconnaissance pour bien des années de souffrance extrême ...

Oui Gandhi, Martin Luther King ou Allende sont tombés, oui Ingrid Betancourt est retenue dans un maquis, oui les mineurs de Germinal ont répandu du sang sur le charbon, oui les humanistes de la révolution française sont les premiers dont les têtes se sont retrouvés dans des panniers, oui bien des idées, des revendications se sont retrouvés torturés dans les caves obscures de la misère humaine, oui les bagnes ont trouvé plein de coeurs guillerets et honnêtes se briser sous les pioches avec la caillasse ...

Oui ce monde n'a jamais eu un hier plus généreux, plus paisible ou plus propice à accueillir les utopies ...

Mais aujourd'hui comme hier il se trouve des hommes qui ne se résignent à pas à une simple équation qui voudrait que de façon récurrente, si le premier jour est gris, le second aussi et de même tous ceux qui se trouveraient multipliés à la puissance n alors inévitablement demain ne connaîtra jamais de couleur ...

Celui qui habille son regard de nuit ne verra jamais que des chats gris ...

La couleur n'est pas le nectar d'un Saint Graal qui demanderait mille épreuves et chemins de croix avant de s'offrir comme palette à nos iris ... la couleur est dans nos coeurs et c'est poser celui-ci entre nos mains qui nous fera peindre les tableaux de nos utopies demain ...

Un tableau ne vient pas au monde par l'opération du miracle, il s'esquisse, se souligne, se colore jour après jour avant de venir orner les murs de nos existences, offert là au regard de tous ceux qui s'en inspireront pour peindre à leurs rêves, le fruit de leur imagination ...

C'est en chaque jour et dans chaque acte qu'il faut tenir à la main le pinceau, dessiner des sourires sur les visages, des rêves sur les mains afin que l'art de vivre selon nos valeurs se perpétue ...

Je ne distinguerais pas un jour pour prononcer un discours sur un podium si chacun des autres n'est pas consacré à vivre pleinement ce discours ...

Avant d'élever ma voix, j'apprends à l'accorder à ma vie, une vie que je m'efforce de repenser en chaque jour aujourd'hui

...

Un petit mot à toi mon petit frère que je sais pouvoir trouver demain à mes côtés pour revendiquer notre idéal, toi qui essaye de vivre tes mots en chaque jour, toi qui sait changer de ton regard, de tes mots et gestes les ruines en chantiers d'espoirs, de rêves ...

Toi que j'admire pour avoir en toi ce pouvoir rare de t'acquérir un dévouement, une admiration sans nom par ta simple présence ...

...

Prose de Songe, le Jeudi 8 Janvier 2004, 17:11 dans la rubrique "Miel et fiel pour le meilleur et pour le pire ...".
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Commentaires :

funambule
08-01-04 à 21:38

Avant d'élever ma voix, j'apprends à l'accorder à ma vie, une vie que je m'efforce de repenser en chaque jour aujourd'hui

Je te cite car cette phrase à elle seule dit tout..
Avant de faire la révolution au dehors, d'abord la faire dans sa vie, son esprit..
30 ans que je vis cette lutte, et de combien de manières différentes ? Je ne saurais les compter, d'Espoirs en désespoirs..Je pense avoir vécu beaucoup des étapes que tu décris si bien, même celles du repli sur soi à l'abandon pur et simple parfois...
Aujourd'hui je ne me mets plus en première ligne...sauf si les évenements l'exigeaient, c'est à vous plus jeunes d'apporter les nouvelles idées puisque Nous n'avons pas su faire vaincre les nôtres; et ce n'est pas un constat d'échec, tout "combat" apporte un peu si il est juste.

Transmettre, partager...et si nous ne sommes que peu, nous existons...

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Songe
10-01-04 à 15:06

Re:

Cher Funambule, Qu'elle continue ou qu'elle commence, la lutte est de tous les jours, de chacun et si d'une génération sur l'autre les moyens mis en oeuvre pour celle-ci ne sont pas les mêmes, c'est parce que ce peu de gens existe que nous avons aujourd'hui ce droit de relativiser dans la plupart de nos entreprises ... La lutte n'a pas de strctures, de règles écrites, elle est un ressenti indiduel qui demande à chacun de lui donner la forme qui lui convient pourvu que cette lutte soit pour des valeurs qui soient communes au petit nombre de militants du quotidiens ...

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TeidyLOU
08-01-04 à 23:49

Tu ne vas pas au ciel...

Bonsoir Songe,
En te lisant, me revient encore une fois ce proverbe, qui m'a aidée et m'aide encore si souvent dans les moments de doute :
"Tu ne vas pas au ciel, mais là où tu vas, là, sera le ciel..."
Le ciel est en nous-même, et c'est en notre propre monde, qu'il faut d'abord trouver la paix et l'équilibre, et ensuite le monde vient à nous de lui-même, et ensuite nous avons assez de force pour le faire grandir et évoluer.
Comme on voit les choses différemment, lorsque que l'on réalise que ce n'est pas à nous de nous adapter au monde, mais qu'il y a une place pour chacun de nous ici, et que plus nous rendront notre place vivante et accueillante, plus nous nous y sentiront nous-même bien, plus les autres s'y sentiront bien aussi, et viendront s'y réfugier, parce que le monde, ce sera ICI. Pas besoin de chercher très loin, ici et maintenant, c'est déjà le ciel...

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Songe
10-01-04 à 14:49

Re: Tu ne vas pas au ciel...

Bonjour Teïdy Lou Christianne Singer "Notre âme est un monde dont notre coeur est le ciel" ... Si nous trouvons la voie qui mène à ce monde et que nous parvenons à y élire domicile, alors en chaque jour nous aurons le ciel pour nous guider ... Mais cet équilibre est dépendant de tellement de choses qui lui sont extérieures ... je pense savoir trouver le sentier qui mène à mon âme mais je me plais à penser que si je l'empreinte seul, je ne vivrais plus que dans ce monde à part. Mais j'ai bien peur qu'on ne vienne m'en arracher cruellement et violemment un beau jour où je ne pourrais plus dissimuler le sentier qui mène à mon monde, où je ne pourrais empêcher les escadrilles de silloner mon ciel et de pilonner ma terre. Alors avant de trouver cet équilibre, de me mettre dans la place qui me revient, je cherche à l'assurer et affectivement et intellectuellement et matériellement ... sur ces trois plans la lutte est rude pour rendre le ciel le plus bleu et la terre la plus fertile possibles pour demain pouvoir y accueillir tout un chacun sans crainte ... Ici et maintenant est le ciel mais il est encore trop couvert à mon goût pour que je me conforte à sa vue ...

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TeidyLOU
10-01-04 à 16:50

Re: Re: Tu ne vas pas au ciel...

Bien sûr, Songe, cet équilibre est dépendant de beaucoup de choses, et c'est là toute la difficulté de l'entreprise. Mais je ne suis pas sûre qu'emprunter seul le chemin vers son propre monde doive nécessairement nous couper du monde extérieur. Et je ne crois pas non plus qu'il faille en dissimuler l'entrée. C'est précisément ce "lâcher prise", qui te rend inattaquable. C'est dire : "voilà, je suis comme ça, et je pense ça, et j'ai peur de ceci ou cela, et je cherche telle ou telle chose, et je ne suis pas parfait, et c'est comme ça et vous aurez beau essayer de me détruire ou de me faire du mal, ça ne changera pas ce que je suis profondément." C'est la Peur l'ennemi à combattre. La peur des autres, la peur de soi-même et de ce qu'on pourrait découvrir de pas forcément "tout bleu" dans notre petite âme. Mon ciel à moi n'est pas tout bleu non plus, il y a des jours ou je l'aime, d'autres où je le déteste et ma seule pensée est alors de me protéger, de moi, des autres, de m'enfuir, le plus loin possible et de ne plus penser à rien. Seulement c'est lâche, seulement un jour tout te revient en pleine figure et tu ne sais plus quoi faire. Alors autant que possible, j'essaye (avec beaucoup de maladresse encore) de regarder le monde en face et de m'imposer sans attendre, telle que je suis aujourd'hui, aussi faible et aussi hésitante que je sois, et je comprends tout à fait que cela puisse paraître complètement inconscient et naïf, n'empêche que cela soulage d'un grand poids, de ne plus se cacher. On perd tellement moins de temps. Je ne dis pas qu'on souffre moins, mais au moins on fait face.
Nous devons tous composer avec notre passé, nos blessures, nos peur. Alors je ne peux pas affirmer que ce qui m'aide moi, te sera d'un grand secours. Et je suis partagée, parce que je comprends ce que tu dis, mais je ne sais pas vraiment comment y répondre, mon exemple n'est pas forcément bon à suivre. Je ne sais pas...
En tout cas, merci pour tes mots, et je te souhaite toute la force qui te sera nécessaire dans ton combat...
Bisous et à bientôt


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Songe
11-01-04 à 15:16

Re: Re: Re: Tu ne vas pas au ciel...

Je rejoins cette vision d'un compromis mais je sais aussi comme il est vite fait de voir porter les armes, le sang et le feu de la guerre dans notre univers si on ne prend garde d'y placer une tour de garde à l'entrée et de déléguer de bons diplomates conciliateurs négocier avec l'ennemi.

"Le lâcher prise te rend inattaquable" : c'est vrai qu'au moment où on n'agrippe pas avec anxiété les prises qui escaladent notre vulnérabilité, on les rend moins évidentes et on s'expose moins à ce que l'assaillant ne choisisse spécifiquement ce côté pour nous assaillir. Après s'il le fait, on sait que c'est ainsi et qu'il nous faut passer le temps qu'on passe à se prémunir d'une attaque avec angoisse, le passer à la recevoir avec sérénité ...

Combattre la peur ... je crois que c'est là le combat le plus difficile parce qu'on manque trop souvent de justification venant des autres pour renier ces peurs ... si quelqu'un désamorce ma peur alors je ne vois pas pourquoi je n'envisagerais pas de la dissiper avec lui tandis que si quelqu'un la légitime par sa propre peur, alors je me retrouve à m'isoler de cette atteinte à mes espoirs. En cet instant même je suis partagé entre crainte et confiance parce que j'ai autant de gens qui maintiennent une distance en me disant d'abolir les miennes que j'en ai qui abolissent leur distance et me rassurent quant à mon choix de le faire aussi pour ma part. La conclusion est-elle que je ne doive abolir mes distances qu'avec ceux qui participent à ce mouvement ? Mais alors comment souffrir de les sentir m'effleurer d'une sensibilité qui ne manquerait de m'enrichir si elle s'ouvrait, mais de les voir se tenir à distance respectueuse et prudente de moi ? Dois-je me résigner à ne jamais concevoir d'espoir quant à eux ? Pour ce faire il me faudrait inévitablement me protéger et me dissimuler moi-même par prudence envers quelq'un dont je ne peux être assuré de qui il est ...

Moi aussi je vois souvent mon ciel s'enténébrer et ne pense qu'à trouver caverne profonde pour me protéger des éclairs ... mais là aussi j'ai appris à laisser la foudre tomber et si elle me frappe de me résigner à panser mes plaies par la suite ... ne serait-ce que pour être certain qu'on ne se sera pas coupé de toutes chances d'appercevoir le ciel bleu. Je fais face aussi mais il n'est pas facile de se tenir dans une rue aux portes et fenêtres closes obstinément et de devoir craindre que le mouchoir blanc que l'on nous agite à la fenêtre ne soit là que pour nous inviter à faire demi-tour parce qu'ici "on circule, il n'y a rien à voir". Rares sont ceux qui vivent l'ouverture de leurs mots et encore bien plus rares ceux que j'ai le plaisir d'avoir rencontré ...

TeidyLou, je sais que tu as compris mes mots et je trouve dans ta réponse bien de mes propres points d'interrogations ... parce que si je prend la position peut-être plus prudente et retenue, circonspecte, c'est parce qu'au fond je dois souhaiter éprouver à quel point l'ouverture est présente chez les autres, voir combien de pas nous parcourerons chacun les uns vers les autres ... je crois qu'il n'est d'exemple à suivre mais un vécu individuel qu'il est important de partager afin d'offrir une vision plus grande à autrui des pas qu'il lui est envisageable de faire.

Merci TeidyLou de tes réponses, elles me sont précieuses en ce qu'elles me permettent de relativiser, de progresser, d'enrichir ma réflexion sur moi-même, ma vie et ma relation aux autres ...

Je te souhaite que ton ouverture t'ouvre les portes d'un demain qui sache porter hier avec aisance et qu'il se trouve sur le seuil ceux qui t'accompagneront à l'extérieur ...

Bisous et à bentôt j'espère oui


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homme-de-l-ombre
10-01-04 à 14:11

Bonjour songe..

Je sais pas quoi dire j'ai une boule à la gorge en te lisant.. C'est magnifique et tragique.. Continu à m'ouvrir les yeux.. Merci !

 


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Songe
10-01-04 à 15:00

Re:

Merci Julien

Je continuerais, mon écriture est beaucoup pour moi ...

Elle me coûte autant qu'elle m'apporte mais j'y tiens pour moi, pour toi, pour vous ...

 


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